đ 2022-09-16 17:00:05 â Paris/France.
« Les innocents »
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Ce thriller surnaturel du scĂ©nariste-rĂ©alisateur Eskil Vogt, sur des enfants dotĂ©s de pouvoirs quâils ne savent pas gĂ©rer, est intensĂ©ment effrayant et atmosphĂ©rique, mais aussi humain et dĂ©chirant. Câest lâun de mes films dâhorreur prĂ©fĂ©rĂ©s de lâannĂ©e.
Le film commence alors quâIda (Rakel Lenora Flottum) et sa sĆur autiste, Anna (Alva Brynsmo Ramstad), emmĂ©nagent avec leurs parents dans un complexe dâhabitation norvĂ©gien. LĂ , les filles rencontrent des enfants aux compĂ©tences paranormales, notamment Aisha (Mina Yasmin Bremseth Asheim), qui peut entendre les pensĂ©es des gens, et Ben (Sam Ashraf), un prĂ©adolescent victime dâintimidation dont la capacitĂ© prend une forme mortelle qui met en place lâacte final dĂ©vastateur du film.
Ce nâest pas souvent quâun film dâhorreur me fait monter les larmes aux yeux, mais câest ce qui sâest passĂ© lors dâune scĂšne dans laquelle Ben se dĂ©bat avec un acte horrible quâil commet Ă cause de quelque chose en lui quâil ne comprend pas. Câest un tĂ©moignage de lâempathie de Vogt en tant que rĂ©alisateur que cette scĂšne, rien de plus quâun plan dâun garçon et de ses sentiments, Ă©tait la plus effrayante du film. Comme Vogt me lâa dit dans une interview en mai : « Je ne pense pas avoir eu aussi peur en tant quâadulte quâen tant quâenfant. »
Un autre de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s cette annĂ©e est cette Ă©trange aventure de rupture de forme Ă combustion lente. Bravo Ă HBO Max pour avoir donnĂ© Ă lâhorreur expĂ©rimentale une maison en dehors de la maison dâart.
Casey (la nouvelle venue assurĂ©e Anna Cobb) est une adolescente troublĂ©e qui cocoonne dans sa chambre mansardĂ©e. AttirĂ©e par le macabre, elle relĂšve le Worldâs Fair Challenge, un jeu de rĂŽle en ligne qui, Ă en croire les vidĂ©os des joueurs, dĂ©clenche une dĂ©tresse physique et mentale. Alors que Casey dĂ©veloppe une relation en ligne avec un homme plus ĂągĂ© anonyme (Michael J. Rogers), elle perd son emprise sur la rĂ©alitĂ© et la terreur sâinsinue dans sa chambre â ou le fait-elle ?
Dans une interview plus tĂŽt cette annĂ©e, la scĂ©nariste-rĂ©alisatrice-monteuse Jane Schoenbrun mâa dit quâils avaient dĂ©couvert quâils Ă©taient transgenres lors de la rĂ©alisation du film, leur premier long mĂ©trage. Câest un voyage puissant Ă faire, mais pas surprenant compte tenu de la profondeur avec laquelle leur film troublant aborde les questions dâidentitĂ© de soi.
Schoenbrun associe leur histoire austĂšre et intensĂ©ment personnelle Ă un langage visuel qui comprend des vidĂ©os creepypasta, ASMR et des images trouvĂ©es, et les rĂ©sultats sont dâun autre monde. Ce qui est une autre façon de dire : restez Ă lâĂ©cart si vos goĂ»ts dâhorreur sâen tiennent Ă la voie traditionnelle.
Dans ce fantasme dâhorreur finlandais, une gymnaste douĂ©e de 12 ans nommĂ©e Tinja (Siiri Solalinna) trouve, nourrit et fait Ă©clore un Ćuf qui devient un oiseau laid gĂ©ant qui devient une crĂ©ature dĂ©moniaque dâoiseau laid. Tinja lâadore et lâappelle Alli.
Tinja garde le gobelin ailĂ© cachĂ© dans sa chambre, loin de sa mĂšre blogueuse surprotectrice (Sophia Heikkila) et du reste de sa famille. Mais Alli nâa pas fini de grandir, et pire encore, nâa pas fini de se transformer, devenant une figure horrible qui ressemble Ă©normĂ©ment Ă Tinja elle-mĂȘme.
Le premier long mĂ©trage dâHanna Bergholm est en surface un conte de fĂ©es moderne et effrayant sur un enfant et le monstre quâelle aime, comme un redĂ©marrage des frĂšres Grimm de « ET ». sur ce qui se passe lorsque les aspirations dâune mĂšre entrent en collision avec le passage Ă lâĂąge adulte dâune fille.
Le film reçoit un coup de pouce élégant de Gustav Hoegen, qui, en plus de travailler sur les nouveaux films « Star Wars », a conçu le monstrueux Alli, et Paivi Kettunen, dont la conception de la production est un équilibre inconfortable entre le macabre organique moderne et folk-horror.
Benny (Wes Dunlap) est un petit YouTuber de Las Vegas qui réalise des vidéos tendant une embuscade à des pédophiles présumés, comme un justicier « To Catch a Predator ». Pour sa derniÚre vidéo, il se fait passer pour une adolescente nommée Lizzie pour piéger Jason (Lucas Neff), un professeur de mathématiques du secondaire qui cible les filles mineures, ou du moins Nicole (Lucy Urbano), une groupie Benny de 16 ans.
Un soir, Lizzie (vraiment Benny) invite Jason avec la promesse dâune soirĂ©e trĂ©pidante. Mais Jason trouve Benny Ă la porte Ă la place, et ne voulant pas secouer le bateau, Jason accepte de jouer au poker avec Benny et ses amis, qui sont dans le piĂšge. Alors que des aveux louches Ă©mergent et que lâalcool coule, la rage de Benny sâintensifie et la nuit prend une tournure sanglante Ă laquelle personne ne sâattendait â surtout pas le gars dehors avec un masque.
Le premier long mĂ©trage de Tyler Michael James est un thriller plein de suspense sur la fabrication dâun prĂ©dateur moderne et les dangers de la notoriĂ©tĂ© sur Internet. Faites de ces prĂ©dateurs â presque tous les personnages du film utilisent le sexe, la renommĂ©e et lâamitiĂ© comme armes dâexploitation. Dunlap est un mĂ©galomane charismatique jusquâau dernier coup.
Câest une nouvelle annĂ©e scolaire Ă la pittoresque universitĂ© Starling, et parmi les nouveaux arrivants nerveux se trouve Brian (Jordan Ver Hoeve), un Ă©tudiant de premiĂšre annĂ©e gay Ă la voix douce dont les yeux disent cagnotte! lorsquâil dĂ©couvre quâil partage une chambre avec Jeremy (Andrew Matthew Welch), un lutteur hĂ©tĂ©ro et flexible.
Lorsque Brian vĂ©rifie un lecteur flash de bienvenue Ă lâuniversitĂ©, au lieu de cartes et de menus, il trouve des vidĂ©os dâun jeune homme (Colin Bates) â nom dâĂ©cran WrestlerStud99 â ayant des rendez-vous bisexuels pervers avec une webcam. Mais quand Brian regarde une vidĂ©o de quelquâun en tenue de cuir de la tĂȘte aux pieds agressant WrestlerStud99, la dĂ©couverte place Brian et Jeremy dans la cible dâun psychopathe.
Jâai grandi en adorant les slashers du campus des annĂ©es 80 comme « Final Exam », mais ils nâĂ©taient pas gays. Câest pourquoi je suis heureux dâannoncer que la tournure mousseuse et Ă petit budget de Jon Abrahams sur le sous-genre nâest pas seulement lâun des films dâhorreur les plus gays que ce type gay ait vus depuis un certain temps. Câest aussi une exploration plus intelligente que prĂ©vu du consentement et du placard.
Je croise les doigts pour quâune torsion Ă la fin signifie que le mal nâest pas fini avec les Ă©tudiantes de Starling University.
SOURCE : Reviews News
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