😍 2022-08-17 04:59:00 – Paris/France.
« Un homme violent »
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Une image à l’envers, juste floue, d’un homme poignardant violemment un corps couché sur le sol ouvre le film sanglant sur le crime en prison de l’écrivain-réalisateur irlandais Ross McCall. Bien qu’il faille du temps avant d’apprendre le nom de la victime, l’agresseur brutal, un prisonnier nommé Steve (Craig Fairbrass), est notre protagoniste improbable. Pour les autres détenus, les envolées sauvages de Steve sont notoires. Pour lui, ils ne se sentent jamais réels car il s’évanouit souvent au milieu de ses actes odieux.
Après que Steve ait passé 20 ans en prison, sa fille (Rosie Sheehy) veut lui rendre visite pour des raisons qu’il ne comprend pas. Dans le même temps, un nouveau détenu, Marcus (Stephen Odubola), a été affecté à sa cellule. Steve est-il capable de changer ? Le scénario de McCall ne répond pas seulement à cette question, à travers les monologues méditatifs de Steve, il cherche à interroger les lacunes de la prison en tant qu’espace de réhabilitation. Entre ces contemplations plaintives, des éclats de férocité se produisent : le nez d’un homme est presque scié et une horde de détenus réduit en bouillie un éventuel informateur. Ces ruptures ne cessent de mettre à l’épreuve un système inadéquat dans un film avec plus qu’un carnage en tête.
Un subterfuge inspiré de John le Carré et une échelle proche de « Olympus Has Fallen » guident ce film d’espionnage palpitant du réalisateur Aku Louhimies.
Dans l’intrigue complexe, Max Tanner (Jasper Paakkonen) est un espion appelé à l’action lorsqu’un groupe de terroristes prend en otage le président finlandais et les dirigeants du gouvernement en envahissant le palais présidentiel. Parmi ceux qui sont piégés à l’intérieur se trouve la collègue de Tanner et amante récurrente, Sylvia Madsen (Nanna Blondell). Max pourra-t-il la sauver ?
Alors que l’image, adaptée du roman « Omerta 6/12 » d’Ilkka Remes, tire parti d’une forte tension dramatique pour répondre à cette question, elle inspecte également le moralisme à deux faces du gouvernement à travers les yeux de l’un des mercenaires, Vasa Jankovic (Sverrir Gudnason) , un homme poussé à des actions impensables pour sauver son père et se prémunir contre la faillite.
Les directeurs de la photographie Mika Orasmaa et Rauno Ronkainen s’appuient sur l’élan de la caméra pour balayer les pistes lors des deux scènes d’infiltration explosive du film (la première se déroule dans le palais. La seconde, à la fin, se déroule dans une forteresse enneigée semblable à « Behind Enemy » de John Moore. Lines ») pour une aventure politiquement fascinante et complexe.
Au départ, ce film du réalisateur français Cédric Jimenez inspire des comparaisons avec « Les Misérables » de Ladj Ly quand un trio de policiers méfiants est affecté dans un ghetto marseillais gangrené par la drogue et les gangs. Semblable au film de Ly, la police entre souvent dans des escarmouches ouvertes avec les criminels locaux. Un décor impressionnant se déroule dans un gratte-ciel, dans lequel tout un quartier de personnes portant des masques poursuit les officiers. Il se déplace avec le genre d’énergie chaotique qui vous permet de connaître le terrain éthiquement fragile sur lequel se tiennent les autorités.
Ce terrain change encore plus rapidement lorsque Greg (Gilles Lellouche), Antoine (François Civil) et Yass (Karim Leklou) – les détectives de la brigade anti-criminalité spécialisée – commencent à voler des stupéfiants aux suspects comme monnaie d’échange pour leur informateur (Kenza Fortas). Lorsque les flics sont arrêtés, ce film, basé sur une histoire vraie, passe de l’action au mélodrame personnel. Leur calvaire est mis à profit par Jimenez pour critiquer la corruption au sein des forces de police et la dynamique de pouvoir difficile exercée contre les personnes marginalisées. Par les dernières scènes sombres, vous réalisez à quel point le système est en panne.
« Green Ghost et les maîtres de la pierre »
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Il y a quelque chose d’attachant dans un film qui embrasse sciemment le schlock du film B, surtout quand il vient du cœur. Le film d’action du réalisateur Michael D. Olmos transforme les mythes surnaturels en une histoire d’origine de super-héros.
La nuit, Charlie (Charlie Clark), un concessionnaire automobile de jour, participe à des combats souterrains de Lucha Libre en tant que personnage connu sous le nom de « Green Ghost » (un jeu de mots de gringo). Il devient accidentellement partie à un combat sans fin entre les anciens dieux mayas et les démons pour le contrôle d’une pierre verte magique qui promet un pouvoir inimaginable. Charlie se tourne vers sa famille pour obtenir de l’aide, qui, à son tour, l’envoie s’entraîner avec des maîtres d’un autre monde (l’un est joué par Danny Trejo).
Olmos imprègne ce concept amusant d’une chorégraphie de combat MMA exigeante, d’un montage précis et d’effets robustes pour composer des combats passionnants qui impliquent des personnages tirant des boules de feu rougeoyantes de leurs mains. Les thèmes de famille et de recherche de place du film sont d’autant plus apparents que l’engagement de chacun se ressent pleinement dans le ton de l’action de cette aventure à petit budget.
‘Prix Fighter: La vie de Jem Belcher’
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Habituellement, la forme biopic ne se prête pas bien au flair de l’action. Mais une exception se produit lorsque le sujet est une personnalité sportive négligée qui doit se frayer un chemin vers le sommet pour triompher. « Prizefighter : La vie de Jem Belcher » du réalisateur Daniel Graham, sur un boxeur à mains nues du XVIIIe siècle couronné champion d’Angleterre, est un tel film.
Matt Hookings joue le rôle de l’homme titulaire du sel de la terre, avec une capacité innée à se bagarrer et un désir d’éviter le même piège d’alcoolisme dans lequel est tombé son grand-père pugiliste Jack Slack (Russell Crowe). La première moitié de ce biopic est épaulée par une performance intelligente et consciente de Crowe; tandis que la seconde mi-temps est un pur sport de sang alors que les combats de Belcher sont tressés avec sa chute de grâce. Les combats sont tournés avec un objectif diffus, comme si le public venait de recevoir un coup de poing dans l’œil. La solide maîtrise du mouvement de Graham, offrant une expérience immersive, ravira tout puriste de la boxe.
SOURCE : Reviews News
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