🍿 2022-05-20 14:01:17 – Paris/France.
Netflix ne vit peut-être pas son meilleur moment d’une manière générale, du fait de ses parts en baisse et d’un certain chaos dans l’organisation de ses contenus, mais cela ne l’empêche pas de nous récompenser de temps en temps avec des séries qui nous rappellent son « âge d’or ».
Justement, l’une de ses plus grandes forces a longtemps été la série Love, Death + Robots, dont les deux premières saisons, malgré leurs irrégularités, nous ont aidés à profiter de la fantaisie, de la créativité et du plaisir de l’animation dans toutes ses variantes.
Si vous aimez les séries comme Friends, The Sopranos ou Game of Thrones, HBO Max les a et bien d’autres dans son catalogue.
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Est le tome 3 de Love, Death + Robots nous présente 9 courts métragesentre 7 et 21 minutes, bien qu’un seul d’entre eux reste sous la barre des 10 minutes.
Comme d’habitude, différents styles de fantasy sont joués, de les robots qui donnent son nom à la série aux voyages spatiaux ou aux monstres marins. De plus, chacun mise sur une forme de narration et d’esthétique différente.
est englobé animation traditionnelle, mais aussi 3D avec cel-shading rappelant les bandes dessinées de Moebius, une autre 3D incroyablement réaliste (nous y reviendrons plus tard) et même un pari avec lequel on a du mal à discerner s’il s’agit de maquettes ou de CGI…
Encore une fois, voir comment les créateurs expérimentent ces techniques est l’un des principaux plaisirs de cette série Netflix.
VIDÉO
Bande-annonce officielle de Love, Death + Robots Vol. 3, qui arrive sur Netflix le 20 mai
Comme vous pouvez le deviner, voici la recommandation habituelle que profitez de ces courts métrages sur un écran aussi grand que possible, rien à voir du coin de l’œil sur le mobile. Son esthétique mérite tous les pouces que vous pouvez vous permettre.
En particulier, et bien qu’ils aient tous l’air luxueux, nous le soulignons avec quelques shorts, qui sont devenus nos favoris de ce lot : Le pouls de la machine elle-mêmequi peut sembler plus discret, mais possède une élégance qui séduira les amateurs de science-fiction classique…
Et surtout, le dernier court métrage, appelé Jíbaro, qui est un véritable scandale visuel. C’est probablement le meilleur (ou plutôt le plus réaliste) CGI que nous ayons jamais vu, avec une utilisation vraiment viscérale et démentielle des prises de vue en angle et un montage rapide. C’est formidable.
Cela nous amène au ton qui, comme d’habitude, parie sur le drame, le mystère et la violence ne convenant pas aux estomacs les plus sensibles de la série dans son ensemble.
Mais aussi il y a beaucoup de place pour l’humour dans plusieurs courts métrages. Surtout, dans le premier, appelé stratégies d’évasionqui revient à parier sur ce trio de robots post-apocalyptiques qui sont déjà une sorte de mascottes de la série avec leur charisme sarcastique.
En fait, probablement c’est la meilleure des 3 aventures qu’ils ont vécu jusqu’à présent, parce que tout ce qu’ils ont est plus opportun que jamais, malheureusement. Ses recherches sur les modes des nouveaux riches et l’excentricité d’Elon Musk sont vraiment brillantes.
Et cela montre le talent des personnes derrière ces courts métrages. Nous avons des habitués comme Tim Miller ou David Fincher lui-même dans la direction et les influences de classiques tels que Le Guide du voyageur galactique ou 2001 : L’Odyssée de l’espace sont évidentes.
Dans l’ensemble, cette saison 3 de Love, Death + Robots laisse le spectateur très satisfaitmême s’il est vrai qu’il retombe dans certains « vices », notamment en privilégiant l’esthétique, la forme, sur le fond dans certaines histoires, ils réclament des fermetures plus fortes.
Il semble qu’ils aient laissé certaines parcelles ouvertes pour une éventuelle quatrième saison, même si personnellement nous aurions apprécié quelque chose de plus concluant.
Reste qu’il est vrai que, par rapport à une saison 2 plus réfléchie et, peut-être, explicite, celui-ci est plus axé sur les sentiments, sur la viscéralitéde l’ambition à l’espoir ou à l’empathie envers ceux que nous croyions être nos ennemis.
Ce sont des concepts très difficiles à capturer simplement avec des images, mais cette série y parvient plus que suffisamment. Ainsi, bien qu’il semble y avoir un certain schéma à toutes les saisons qui devient quelque peu prévisible, ces shorts en valent vraiment la peine si vous êtes amoureux de la pulpe et du fantastique. Ou n’êtes-vous que des robots ?
SOURCE : Reviews News
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