🍿 2022-06-17 12:10:23 – Paris/France.
La colère de Dieu commence dans un théâtre avec l’écrivain Kloster (Diego Peretti) finissant de présenter son nouveau livre, avec un journaliste (Juan Minujín) lui disant de rencontrer Luciana (Macarena Achaga), une jeune femme qui l’attend dans les loges. Lorsque les deux se rencontrent, nous entendons un bang indéfini et l’image devient noire.
Le reste de le film est un flashback qui nous révélera comment cette situation s’est produite et expliquera enfin ce qui s’est passé au théâtre.
VIDÉO
Bande-annonce La Colère de Dieu Netflix
Après quelques premiers génériques présentés comme ceux d’une série télévisée, à travers une succession d’images kaléidoscopiques liées à plusieurs les malheurs qui se produiront tout au long du métrageon nous présente la seule référence temporelle que nous aurons dans le film : 12 ans avant.
A l’aide d’un montage parallèle, La colère de Dieu racontera les origines de la relation des trois personnages principaux dans le passé alors qu’il nous raconte comment l’enquête du journaliste progresse dans le futur, un Esteban obsédé par la découverte de la vérité à tout prix.
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Au début, nous n’aurons pas de problèmes pour suivre l’intrigue, car elle sera présentée de manière linéaire même si elle joue avec deux chronologies différentes.
Sébastien Schindel Il commence par marquer clairement l’esthétique des deux sauts temporels. Alors qu’à l’avenir, les personnages habitent des environnements plus sombres et semblent plus échevelés, dans le passé, ils portent des vêtements colorés et Ils sont caractérisés de manière à ce que le passage du temps soit perceptible..
Un thriller temporel
Il ne semble pas non plus y avoir de doute sur l’identité de la personne à l’origine des malheurs, il y a un esprit mauvais et méchant derrière de tout cela dont nous pouvons avoir l’intuition presque dès le début. Mais alors le film commence à devenir ambigu.
Les sauts dans le temps ne sont plus aussi clairsparce que vous commencez à remonter et à avancer dans le temps, en quittant la linéarité précédente, pour faire une intrigue qui n’était pas, plus déroutante, en changeant simplement les pièces du puzzle pour qu’il nous soit plus difficile de suivre son intrigue.
Même si c’est aussi vers le milieu du film que le film commence à s’accélérer, pas tant à cause de la confusion du temps que des déclarations des personnages. Jusqu’à présent nous avions suivi une histoire prévisible qui ne venait ni surprendre ni intriguer, qui était lourde car n’a pas fini d’accrocher avec son mystère.
Au fur et à mesure que nous apprenons à mieux connaître les personnes impliquées, nous pouvons commencer à nous poser des questions et évaluer si nos théories étaient correctes. Ce doute, ce voir ça personne n’est complètement à l’abri de tout soupçondonne un peu de vie à l’intrigue et nous permet d’arriver au bout pour découvrir une fois pour toutes ce qui s’est réellement passé.
La mauvaise chose est on a à peine remarqué une évolution dans les personnages tout au long du film, ils sont assez plats, ils sont toujours représentés avec la même attitude et il est donc difficile de sympathiser avec l’un des trois et aussi d’entrer dans la supercherie.
La découverte de son linge sale jette un doute momentané mais pas définitif, comme les énigmes de Kloster lui-même, qui nous demande si le hasard est possible, si ce était-ce vraiment une vengeance ou n’était-ce que la colère de Dieu. La fin est à la hauteur du reste du film, parvient à se réaliser sans surprendre, vous laissant mal à l’aise.
La colère de Dieu est disponible dans le catalogue Netflix depuis le mercredi 15 juin dernier, ainsi que d’autres films de Sebastián Schindel tels que crimes familiaux (2020) ou Le fils (2019), deux des précédents thrillers du réalisateur.
SOURCE : Reviews News
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