đ 2022-09-09 08:00:00 â Paris/France.
Ils ont essayĂ© de faire une sĂ©rie qui montrerait pourquoi lâAmĂ©rique est lâĂ©quipe la plus populaire et la plus gagnante du Mexique, Ă la place, ils ont produit un churro de quatriĂšme niveau qui ressemble plus Ă un feuilleton quâĂ une histoire attachĂ©e Ă la rĂ©alitĂ© et aux sentiments de leurs fans, en particulier de celui qui a suivi lâĂ©quipe pendant plus de 50 ans.
CâĂ©tait les annĂ©es 60 quand jâĂ©tais gamin au lycĂ©e.
LâannĂ©e 1965 est arrivĂ©e, quand AmĂ©rica a Ă©tĂ© couronnĂ©e contre Veracruz au stade CU, avec un score de 2-0 et avec un but dâanthologie de Jorge el âCocoâ GĂłmez.
Un but olympique, inoubliable et parfait. Le premier a Ă©tĂ© marquĂ© par Javier âChaloâ Fragoso, un autre joueur formidable.
Ce personnage, le âCocoâ, vivait dans le quartier de San AndrĂ©s Ă CoyoacĂĄn, prĂšs de lâĂ©cole secondaire 53, oĂč jâĂ©tudiais Ă lâĂ©poque et sur le chemin de ma maison Ă lâĂ©cole je suis passĂ© par la rue oĂč il habitait.
Quand je lâai vu pour la premiĂšre fois, aprĂšs ce championnat de rĂȘve, je nây croyais pas. LĂ il arrosait la pelouse de sa maison, quand je suis passĂ© Ă cĂŽtĂ© de lui, je lui ai demandĂ© sâil Ă©tait le âCocoâ, il a rĂ©pondu oui, et Ă partir de ce moment je suis passĂ© dans sa rue au moins deux fois par jour, avec lâintention de revenir le rencontrer et le saluer.
Jâai rĂ©pĂ©tĂ© plusieurs fois mes promenades devant sa maison. Lâun dâeux, je me souviens, Ă©tait aprĂšs avoir marquĂ© un autre but au cinĂ©ma, contre Chivas del Guadalajara. Il sâagissait dâun penalty infligĂ© à « Cuate » CalderĂłn. âCocoâ a pris le ballon et sâest alignĂ© pour rĂ©cupĂ©rer le penalty et Ă la surprise gĂ©nĂ©rale, il a feint âCuateâ et a tirĂ© au centre, doucement mais avec prĂ©cision.
CâĂ©tait la premiĂšre fois au Mexique quâun joueur osait, dans un classique, tirer un penalty au centre.
Dans les annĂ©es soixante, Chivas lâemportait au goĂ»t de la majoritĂ©, les fans de lâAmĂ©rique Ă©taient peu nombreux mais fidĂšles, il y avait des tournois oĂč lâon avait plus de dĂ©faites que de victoires mais quâimporte tant quâon voyait lâĂ©quipe de nos amours.
Cette suprĂ©matie de Chivas sur l' »Ame » a changĂ© jusquâĂ ce quâelle soit inversĂ©e, tant dans les championnats que dans lâaugmentation du nombre de fans, jusquâĂ ce que les Eagles deviennent lâĂ©quipe la plus populaire et la plus gagnante du Mexique.
AprĂšs toute cette belle histoire, câest incroyable de voir le faible niveau de joueurs Ă©trangers qui sont venus dans lâĂ©quipe et encore plus si des documentaires ou des sĂ©ries comme celle sur Netflix les mettent Ă Ă©galitĂ© avec les gĂ©ants dâantan.
Ces types dâhistoires sont celles qui auraient dĂ» se produire dans la sĂ©rie Netflix et non celles racontĂ©es par des joueurs ennuyeux comme Roger MartĂnez, qui en plus dâĂȘtre un joueur apathique, est capricieux et ne comprend toujours pas ce que signifie porter le maillot de lâAmĂ©rique.
Bien sĂ»r, il a fallu mettre les principaux protagonistes qui ont forgĂ© la lĂ©gende quâest devenue cette Ă©quipe : Carlos Reinoso, Enrique Borja, Alfredo Tena, CuauhtĂ©moc Blanco, CristĂłbal Ortega, GermĂĄn Villa, Antonio Carlos Santos, âRusoâ Brailovski, Eduardo Bacas, Hector Miguel Zelada, etc.
La liste des joueurs de haut niveau que jâai vus dans cette Ă©quipe : AdriĂĄn ChĂĄvez, Adolfo RĂos, Horacio LĂłpez Salgado, âMonitoâ RodrĂguez, Borbolla, le âChampionâ HernĂĄndez, Oswaldo âPata Benditaâ, Carlos Hermosillo, MoisĂ©s Muñoz, Cabañas, BenĂtez, JimĂ©nez, Guillermo Ochoa, beaucoup et beaucoup dâautres comme Edson Ălvarez, AgustĂn Marchesin, Kiesse, IvĂĄn Zamorano, le « Missionnaire » Castillo, Luis GarcĂa, Gonzalo FarfĂĄn, EdĂș, Biyik et Kalusha.
Eh bien, mĂȘme le meilleur joueur mexicain de tous les temps, Hugo SĂĄnchez, a jouĂ© pour les Ăguilas.
Les entraĂźneurs qui ont marquĂ© lâhistoire du club Ă©taient JosĂ© Antonio Roca, Mario Carrillo, RaĂșl CĂĄrdenas, Carlos Reinoso lui-mĂȘme, Jorge Vieira, Manuel Lapuente, et mĂȘme « Turco » Mohamed, Leo Beenhakker et « Piojo » Herrera.
Quand jâĂ©tais en PrĂ©pa 6 Ă CoyoacĂĄn, jâai eu lâopportunitĂ© dâappartenir Ă la sĂ©lection de cette prĂ©pa, et en 1972 lâAmĂ©rique est allĂ©e inaugurer le tournoi local pour jouer contre nous. Une page inoubliable de ma vie.
Emilio AzcĂĄrraga devrait rĂ©unir toutes ces lĂ©gendes et former un groupe consultatif pour lui et le conseil dâadministration, en leur attribuant bien sĂ»r un paiement mensuel, afin quâils puissent donner leur avis sur les progrĂšs de lâĂ©quipe, lâacquisition de joueurs Ă©trangers, les histoires sur les plateformes, etc. et avec elle la location de grumes et la rĂ©surgence de la carriĂšre, entre autres rĂ©alisations pour le club, seront Ă©vitĂ©es.
Dans lâhistoire de Netflix, il rĂ©alise le pĂ©tard qui sâest avĂ©rĂ© ĂȘtre Santiago Solari, un personnage vengeur qui a non seulement forcĂ© SebastiĂĄn CĂłrdova, un joueur de haute qualitĂ© de la carriĂšre, Ă Ă©migrer vers les Tigres de Nuevo LeĂłn, mais a Ă©galement unifiĂ© tout le monde. les joueurs quâil menait, mais contre lui !
Bref, espĂ©rons quâune autre sĂ©rie se fera plus proche de lâhistoire du club, alors que nous vivons lâun des bons moments de lâAmĂ©rique sous lâĂ©gide de Fernando Ortiz, ravi de remporter un autre championnat.
SOURCE : Reviews News
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