✔️ 2022-09-21 13:48:57 – Paris/France.
Une filmographie, celle de Sánchez Arévalo, qui compte cinq longs métrages et dans laquelle il n’y avait jamais eu de protagoniste féminine. « Je sentais que j’avais une dette impayée envers l’univers féminin, mes films étaient très peuplés de personnages masculins. Je voulais sortir de ma zone de confort et relever un défi artistique différent », concède le cinéaste à cet égard. Les élus sont Monique Miranda, mariona teres, Godeliv Van den Brandt, Itsaso Arana Oui Maria Rodríguez Soto. Peut-être pas trop connus du grand public, ils sont des visages récurrents du cinéma espagnol depuis des années (et les cinq fonctionnent comme un engrenage parfait pour donner vie au gang autour duquel tourne l’intrigue). « Ce que je cherchais, c’était la meilleure actrice pour les personnages que j’avais construits et ils ont été choisis. J’ai eu beaucoup de chance car Netflix a beaucoup respecté mes décisions. J’avais peur qu’on m’impose des visages plus familiers, des physiciens plus carte postale et ils m’ont permis de faire une composition libre », explique le réalisateur. « Le fait qu’elles ne soient pas particulièrement populaires aide beaucoup à entrer dans l’histoire et à sympathiser avec ce groupe de filles. »approfondir.
Mariona Terés, Mónica Miranda et Godeliv Van den Brandt s’amusent dans une autre chambre de l’hôtel. Ce sont respectivement Léo, Alma et Olga dans Ceux de la dernière rangée. « Ça a été très amusant », conviennent les trois presque à l’unisson en se remémorant le tournage. La chose la plus extrême à laquelle ils ont été confrontés est peut-être l’obligation de se raser chaque semaine pour tenir la promesse que ces cinq amis tiennent tout au long des chapitres. On ne parle pas du cancer, on ne dit pas lequel des cinq est celui qui en souffre et tous se coupent les cheveux en vue de ce qui va arriver. « C’est quelque chose dont je suis reconnaissante parce que toutes les femmes pensent à se raser la tête à un moment donné. Dès qu’ils me l’ont dit, j’ai accepté. J’étais très nerveux le jour où je l’ai fait, mais ensuite j’ai réalisé que ça me allait bien, que j’avais une jolie tête », raconte Terés. Pour Van den Brandt, c’était aussi simple : « « Je voulais vraiment me raser la tête, même si j’ai eu de nombreux moments à penser que je ne pouvais pas me voir. Je me sentais parfois très forte, mais je n’ai pas fini d’être belle, même si cela signifiait aller à l’encontre des canons de la beauté. Miranda a su voir le côté positif de cette étape : « Cela vous fait sympathiser avec les femmes qui suivent des traitements de chimiothérapie ou celles qui souffrent d’alopécie ».
SOURCE : Reviews News
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