đż 2022-10-23 10:01:57 â Paris/France.
A lâĂ©poque, âFleabagâ ne tarit pas dâĂ©loges, notamment pour sa deuxiĂšme saison, grĂące Ă son audace, son audace crĂ©ative, sa façon dâexplorer toutes les marges de ses personnages et son jeu dans aspects dramatiques trĂšs profonds. Ses dĂ©cisions formelles et ses aspects rĂ©flexifs ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©s. Ă tel point que beaucoup ont presque oubliĂ© de mentionner quâil sâagissait dâune comĂ©die.
Bien sĂ»r, une comĂ©die qui fait tant de choix crĂ©atifs et qui change de ton nâest pas exactement accessible ou pour tout le monde, cependant. les acclamations ont Ă©tĂ© nombreuses. Câest la derniĂšre chose Ă laquelle vous vous attendez Ă voir sâils vous vendent une sitcom. Contrairement Ă ce qui se passe avec une prĂ©cĂ©dente sĂ©rie de Phoebe Waller-Bridge, plus conventionnelle mais aussi exquise, que vous pouvez Ă©galement regarder sur Netflix. Il sâagit de âCrashingâ.
Cohabitation Ă lâhĂŽpital
La sĂ©rie commence par un concept quâEl PaĂs essaierait de vous vendre comme une nouvelle tendance millĂ©naire pour cacher ce quâil est vraiment produit de la prĂ©caritĂ©. Une bande de trentenaires sâinstalle dans un hĂŽpital en tant que gardiens dâimmeubles, un concept que lâon manie rarement ici mais qui consiste Ă sâinstaller parmi plusieurs immeubles vides en Ă©change dâun loyer modique.
Câest justement lâattrait pour ces adultes adultes mais toujours sans stabilitĂ© dâemploi ni salaires qui donnent Ă louer un vrai appartement, voire Ă prĂ©tendre Ă un crĂ©dit immobilier. Cela gĂ©nĂšre une coexistence particuliĂšre entre un groupe diversifiĂ© de personnages sans que la sĂ©rie nâait Ă trouver une excuse ou une commoditĂ© astucieuse pour quâils soient toujours sur le sol de quelquâun comme la plupart des sitcoms.
Parce que âCrashingâ est, presque purement et simplement, une sitcom. Celui de la cohabitation et de la colocation, ainsi que du bordel sentimental, frais et mĂȘme subversif pour ingĂ©nieusement introduit les gardiens de la propriĂ©tĂ©. Sinon, il suit de nombreux aspects clĂ©s de ce type de fiction, avec dialogues directs et pleins dâesprit qui font facilement rire les gens ainsi que des situations de comĂ©die classiques Ă©laborĂ©es avec efficacitĂ©.
âCrashingâ : classique mais ingĂ©nieux
Cela peut ĂȘtre une dĂ©ception pour ceux qui viennent Ă elle comme les autres sĂ©ries du crĂ©ateur de « Fleabag ». On peut mĂȘme avancer que sa comĂ©die est mieux dĂ©veloppĂ©e dans son autre piĂšce. Mais il y a plus dâaspects qui amĂ©liorent âCrashingâ au-delĂ de sa convention bien soignĂ©e, y compris un couche mince caractĂ©ristique ironique et cinglante de Waller-Bridge, qui se permet de rĂ©server lâun des personnages les plus dĂ©structurĂ©s et enjouĂ©s.
Car câest quand mĂȘme une sĂ©rie oĂč un dĂźner entre amis tourne mal, mais oĂč quelquâun peut prenez un ukulĂ©lĂ© et chantez une chanson sur ses orgasmes. Ne sous-estimez jamais la capacitĂ© de passer un bon moment, ce qui est exactement ce que âCrashingâ est capable dâoffrir de maniĂšre cohĂ©rente en six pilules Ă©pisodiques pour un total de seulement trois heures de durĂ©e. Pour un aprĂšs-midi idiot.
SOURCE : Reviews News
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