✔️ 2022-12-07 08:31:30 – Paris/France.
Un appel téléphonique a déclenché l’étincelle entre Álex et Bruno, les protagonistes de smileymais aussi le début de l’aventure de Carlos Cuévas (Montcada et Reixac, 1995) et Miki Esparbe (Manresa, 1983) dans cette histoire Netflix. Amis avant le projet, le premier a appelé le second pour lui dire que la pièce de Guillem Clua qu’ils avaient tous les deux vue allait être adaptée en série, et ils étaient tellement excités qu’ils ont fini par diriger le casting. C’est pourquoi nous ne sommes pas surpris de les retrouver côte à côte de l’autre côté de l’écran Zoom.
Carlos (qui est devenu un phénomène grâce à Merli) et Miki (rois de la nuit, L’innocent) Ils incarnent respectivement Álex, un serveur sociable et hédoniste, et Bruno, un architecte cérébral à lunettes, qui, malgré toutes ces différences, ont un point commun : ils veulent trouver l’amour. Nous avons discuté avec eux deux de ce que c’était que de porter smiley à la télévision 10 ans après que le scénario est devenu une sensation théâtrale.
Comment avez-vous eu le projet ? smiley et qu’est-ce que tu as aimé chez lui ?
Carlos Cuevas : Le projet nous est venu par la méthode conventionnelle, par casting, avec plusieurs tours de manières séparées puis une confrontation finale. Mais nous le savions parce que smiley C’est une pièce qui a dix ans, que nous avons tous les deux vu à l’époque, quoique dans des théâtres différents, car elle a une très longue durée. Dans d’autres villes, c’était très réussi, mais à Barcelone, c’était un phénomène. Ce qui nous intéressait le plus, c’est que nous savions que cela fonctionnait très bien, que les gens l’aimaient beaucoup, donc il y avait une motivation supplémentaire quand il s’agissait de vouloir en faire partie.
Miki Esparbé : La belle anecdote est que Carlos a découvert, je pense via Twitter, que la société de production préparait l’adaptation de smiley à la série et il m’a dit. Il rejoignit son représentant, moi avec le mien, et nous cheminâmes chacun de son côté. Nous avons fait plusieurs tours, car le casting était très vaste, avec de nombreux acteurs qui ont essayé d’être là, et nous nous sentons très chanceux d’avoir fait ces coupes et de nous être retrouvés dans la dernière ligne droite.
C’est donc vous qui étiez intéressé par le projet au départ.
Carlos : Exactement. Ce n’est pas synonyme qu’ils vont vous le donner. Cela arrive souvent. Nous connaissons des acteurs et des actrices qui décrochent le téléphone et veulent délibérément faire un casting, et au final ça ne sort pas. Mais dans notre presque oui, alors imaginez la joie.
Dans le deuxième épisode, lorsque vos personnages, Álex et Bruno, se rencontrent, vous pouvez déjà voir que vous avez beaucoup d’alchimie. Avez-vous lu ces scènes ensemble au casting ?
Miki : Cent par film Pratiquement toutes les séquences de la date, qui est le chapitre 2, la rencontre qu’on a au bar, on l’a fait au casting. C’étaient des séquences très longues, avec beaucoup de dialogues, mais c’était le meilleur moyen de vérifier s’il y avait harmonie, si on se comprenait, si le couple pouvait fonctionner. Et ça s’est très bien passé. Ils m’ont sélectionné un peu avant Carlos dans la dernière ligne droite, et ce jour-là j’ai fait des tests avec trois acteurs différents. Je pense que le troisième était Carlos.
Ces scènes ont un caractère très théâtral, avec beaucoup de dialogue, et vous avez besoin de beaucoup de connexion entre vous, car vous flirtez mais en même temps vous vous battez. Comment avez-vous travaillé cette alchimie ? Vous êtes-vous appuyé sur les metteurs en scène, avez-vous fait des répétitions à vos heures perdues… ?
Carlos : Il y avait un peu de tout. Il faut tenir compte du fait que Guillem Clua [el creador] Il travaille sur cette pièce depuis dix ans, il l’a fait à différentes saisons, dans de nombreux pays, avec différents acteurs, dans différentes langues… Il a peaufiné le spectacle et sait ce qu’il a à nous dire, ce fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Nous travaillons aussi beaucoup, avec beaucoup d’heures supplémentaires. Être amis nous a permis de nous rencontrer après les heures. A cela s’ajoute la direction des réalisateurs, mais aussi Guillem et sa précision quand il s’agit de nous diriger… Si nous allions trop loin ou proposions quelque chose qui ne fonctionnait pas, il le savait d’avance. C’est comme quelqu’un qui joue du piano et vous donne une note. Mais on s’est aussi senti assez libre quand il s’agissait de composer nos propres personnages, car j’imagine que Guillem, ayant travaillé avec plusieurs comédiens dans la même pièce, ne voulait pas non plus être super totémique. Quand un texte est cool, l’intuition vous dit où aller. C’est quand un texte est très mauvais qu’on ne sait pas quoi faire.
SOURCE : Reviews News
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