✔️ 2022-05-29 12:30:18 – Paris/France.
Il est facile de rejeter certaines productions Netflix qui semblent coupées du même schéma algorithmique et produit en série à mettre en rapport avec le dernier grand succès dans un certain style ou genre. C’est aussi le cas de nombre de ses productions d’adolescent, ou de celles du genre fantastique, où il est difficile de discerner le bon grain de l’ivraie.
L’accumulation de détails qui a été testée pour fonctionner cherche clairement cet effet « vous l’aimerez si vous aimez X », mais cela enlève la luminosité et l’intérêt. de temps en temps il sort une surprise qui semble taillée dans la même étoffe, mais laisse une histoire vraiment solide et raconté avec un plaisir qui dépasse la médiocrité. C’est le cas de ‘cette merde me dépasse‘, une nouvelle proposition d’adolescence et de superpouvoirs que l’on peut voir sur Netflix.
Quand tu veux juste exploser
Les sept épisodes de la série, d’une durée de moins d’une demi-heure chacun, nous présentent le point de vue d’une adolescente, interprétée par sophia lillis -une des révélations du premier ‘Ça’-, avec des problèmes d’adaptation à l’institut, aux responsabilités familiales, à sa puberté et à son éveil sexuel… à certains superpuissances étranges qu’il semble développer.
La minisérie vient de la main de Jonathan Entwistle, expert dans le traitement des adolescents problématiques et inadaptés avec ‘The End of the F***ing World’. Le Britannique adapte, comme dans sa série précédente, une série de bandes dessinées de charles formandont prend ses aspects les plus irrévérencieux mais aussi les plus empathiques avec le mouvement émotionnel qu’est la période adolescente.
Bien qu’il existe de nombreux aspects qui partagent le terrain avec d’autres productions de ces clubs sur la plate-forme, Entwistle parvient à donner un charisme particulier à travers plusieurs décisions esthétiques distinctesune administration équilibrée de l’histoire à travers les épisodes et une sélection musicale très percutante ainsi que bien choisie pour mettre en valeur ce qui est raconté.
‘Cette merde me dépasse’: j’en ai marre de ce brun
L’histoire est aussi très efficace, n’esquivant aucune des conneries de l’adolescence, qui sont réalistes même s’ils sont amplifiés par le surnaturel. Pour ancrer tout ce drame, la présence de Sophia Lillis elle-même est essentielle, qui incarne la protagoniste avec prestance, charisme et aussi suffisamment de charme pour la rendre facile à empathie.
La série parvient à être irrévérencieuse et un peu voyou, sans finir par être lourde. « Cette merde me dépasse » esquiver les tendances algorithmiques pour donner à une série d’épisodes la mer du beau et du frais, étant l’une des meilleures œuvres pour adolescents que nous ayons reçues récemment. Et peut-être aussi l’un des plus remarquables de tout le catalogue de la plateforme.
SOURCE : Reviews News
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