đ REVIEWS News â Paris/France.
La deuxiĂšme saison de « Bridgerton » Ă©tait trĂšs attendue. Mais en plus des tĂ©lĂ©spectateurs enthousiastes, il y a aussi de nombreuses voix critiques â notamment en ce qui concerne la prĂ©sentation de la culture indienne.
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La premiĂšre saison « Bridgerton » est rapidement devenue lâun des plus gros succĂšs de Netflix. Et la deuxiĂšme saison, qui a Ă©tĂ© diffusĂ©e sur le service de Streaming fin mars, est Ă©galement trĂšs populaire.
Cependant, il y a maintenant aussi un nombre croissant de voix critiques qui ont quelque chose Ă dire sur lâintrigue des nouveaux Ă©pisodes. Le point dĂ©cisif pour le ressentiment est lâhistoire de la famille indienne Sharma, qui dĂ©mĂ©nage de Bombay Ă Londres dans les annĂ©es 1820 pour trouver un mari pour la jeune Edwina â jouĂ©e par Charithra Chandran.
« Câest un peu douloureux »
Dans un article du journaliste Dhvani Solani dans « Vice India », par exemple, il est dit que la question sensible de la politique coloniale britannique est « complÚtement ignorée » et donc présentée de maniÚre trÚs romancée. « Pour un pays dévasté par la domination coloniale, cela semble presque une blague que notre passé colonial soit si passé sous silence. » Le manque de représentation « de notre traumatisme et de notre histoire est un peu douloureux », a poursuivi Solani.
Elle est consciente que « Bridgerton » se veut une Ă©vasion et nâattache dĂ©libĂ©rĂ©ment pas une grande importance Ă lâexactitude historique. Cependant, les fabricants auraient pu y consacrer plus dâefforts. Seul le nom de famille Sharma est constamment mal prononcĂ©, comme de nombreux utilisateurs de Twitter sâen sont dĂ©jĂ plaints.
« Un mot qui nâexiste pas »
La sĂ©rie mĂ©lange Ă©galement complĂštement les diffĂ©rentes coutumes, noms et vocabulaires du nord, du sud, de lâouest et de lâest de lâInde. Selon Solani, des rituels ont mĂȘme Ă©tĂ© construits « dont mĂȘme les Indiens nâont jamais entendu parler ».
« Cela nâaide pas quâEdwina dise dans lâĂ©mission quâelle est une pro pour jouer du âmaruliâ, un mot qui nâexiste pas et qui signifie probablement âmuraliâ, ce qui signifie flĂ»te », poursuit lâĂ©diteur.
Autre inexactitude historique : Edwina demande Ă Anthony dans une scĂšne sâil a lu Ghalib. Non seulement elle prononce mal le poĂšte â au moment oĂč « Bridgerton » se dĂ©roule, il nâavait que 16 ans et nâavait publiĂ© aucune Ćuvre.
Toujours sur Twitter, de nombreux téléspectateurs expriment leur colÚre face aux inexactitudes de la production. Cependant, Solani cÚde : Malgré tout, elle est heureuse que la culture indienne soit représentée dans la série.
SOURCE : Reviews News
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