Bob Iger prĂ©dit un calcul pour les services de streaming, la mort de la tĂ©lĂ©vision linĂ©aire et l’industrie cinĂ©matographique « plus petite » et « marquĂ©e »

Bob Iger prédit un calcul pour les services de streaming, la mort de la télévision linéaire et l'industrie cinématographique "plus petite" et "marquée" - Date limite

😍 2022-09-08 02:01:00 – Paris/France.

« Je ne pense pas que tous les streamers soient crĂ©Ă©s Ă©gaux », a dĂ©clarĂ© sans ambages Bob Iger aujourd’hui lors de la ConfĂ©rence Code 2022. « Je ne pense pas qu’ils y arriveront tous. »

« Il y aura des nantis et des dĂ©munis », a ajoutĂ© l’ancien patron de House of Mouse, louant de maniĂšre prĂ©visible Disney +, Netflix et les « poches profondes » d’Apple et d’Amazon. «Je ne vais pas faire de prĂ©dictions sur les autres, a poursuivi Iger, laissant les goĂ»ts de HBO Max et Peacock suspendus au vent.

Si la survie du plus apte au Streaming Ă©tait dans l’esprit de l’ex-PDG en tenue dĂ©contractĂ©e mercredi, l’avenir des films et de la tĂ©lĂ©vision de doublure l’était aussi – et l’avenir est sombre du point de vue d’Iger.

« La tĂ©lĂ©vision linĂ©aire et le satellite marchent vers un grand prĂ©cipice et ils seront repoussĂ©s », a affirmĂ© l’homme qui a travaillĂ© pour et apparemment contrĂŽlĂ© ABC pendant des annĂ©es, prophĂ©tisant un « monde de souffrances » Ă  venir « Je ne peux pas vous dire quand, mais ça s’en va, ajouta-t-il d’une voix ferme. En ce qui concerne le grand Ă©cran, Iger a louĂ© l’expĂ©rience commune d’aller au cinĂ©ma et a Ă©pinglĂ© l’industrie du cinĂ©ma comme loin d’ĂȘtre morte, mais a dĂ©clarĂ© qu’elle Ă©tait maintenant simplement « plus petite ».

« Je ne pense pas que les films reviennent jamais au niveau oĂč ils Ă©taient avant la pandĂ©mie », a dĂ©clarĂ© Iger, notant que les « cicatrices permanentes » subies depuis mars 2020 ont vu la majeure partie du monde fermĂ©e par Covid. « La concurrence, le choix
 ça remplace le cinĂ©ma », a expliquĂ© Iger Ă  propos de la situation rĂ©elle des consommateurs, malgrĂ© les meilleurs espoirs et priĂšres de nombreux chefs de studio.

C’est une « Úre de grande anxiĂ©té », a dĂ©clarĂ© Iger Ă  propos de l’industrie dans son ensemble, « parce que c’est une Ăšre de grande transformation ».

Avec cela, taquinĂ© comme le «prince du cachemire» par l’hĂŽte Kara Swisher dans son introduction, et des efforts parallĂšles pour le faire s’en prendre au patron de Warner Bros Discovery, David Zaslav, et Ă  son propre prĂ©dĂ©cesseur de Disney, Michael Eisner, Iger, relativement dĂ©contractĂ©, a Ă©galement rĂ©ussi. trĂšs clair qu’il est hors du jeu exĂ©cutif du divertissement, pour de vrai. « Mon travail ne me manque pas », a ajoutĂ© Iger, un vĂ©tĂ©rinaire de 47 ans chez Disney, moins d’un an aprĂšs avoir quittĂ© son poste de haut niveau. « La retraite est formidable, j’ai une vie trĂšs diffĂ©rente d’avant. Beaucoup plus d’air dans ma journĂ©e.

Souvent chuchotĂ© en tant que candidat aux ambitions Ă©lectorales, Iger a dĂ©clarĂ©: « Je ne prĂ©vois pas de me prĂ©senter aux Ă©lections 
 c’est juste ce que j’ai dit. »

Commençant sa session Code avec les plus grands succĂšs de sa carriĂšre et un « raté » autoproclamĂ© (alias Maker Studios) de ses tentatives pour exploiter « les effets perturbateurs de la technologie numĂ©rique », Iger a parlĂ© mercredi des leçons qu’il a tirĂ©es d’un grand espace d’étagĂšre et Netflix « convivial » dans les premiĂšres annĂ©es de la derniĂšre dĂ©cennie. « Chez Disney, nous avons Ă©tĂ© le premier studio Ă  accorder des licences de films Ă  Netflix« , a dĂ©clarĂ© l’ancien PDG et prĂ©sident. « Nous avions vendu la technologie des armes nuclĂ©aires Ă  un pays du tiers monde, et ils l’utilisaient maintenant contre nous », a-t-il ajoutĂ© Ă  propos des dures rĂ©alitĂ©s des accords conclus avec Netflix et de la gravitation vers le streamer qui modifie l’industrie.

AprĂšs les goĂ»ts du secrĂ©taire aux Transports sĂ©rieux Pete Buttigieg dans la chaise rouge, l’apparition d’Iger sur scĂšne au Beverly Hills Hilton bien climatisĂ© intervient aujourd’hui deux jours seulement avant que Disney et l’actuel PDG Bob Chapek ne lancent le 100e anniversaire de House of Mouse lors de la confĂ©rence D23 Ă  Anaheim. Toujours prĂ©sent de nos jours sur le circuit trĂšs puissant de Sun Valley et membre de haut rang de la Star Chamber Ă  potins de Tinseltown, Iger a finalement quittĂ© Disney en dĂ©cembre 2021.

Depuis la retraite prolongĂ©e d’Iger au cours de la premiĂšre annĂ©e et demie de la pandĂ©mie, une sĂ©rie de trĂ©buchements au Magic Kingdom, a alimentĂ© Ă  plusieurs reprises la rumeur en surmultiplication maximale sur son opinion sur le successeur Chapek et la relation que le duo entretient. Pour une ville qui se nourrit de bavardages, le bavardage s’est calmĂ© ces derniĂšres semaines alors que l’action Disney a rebondi, les plateformes numĂ©riques de l’entreprise sont en plein essor et le parc Ă  thĂšme bondĂ© remplit les coffres de l’entreprise.

Bien positionnĂ© sur une plĂ©thore de startups et de conseils d’administration bien choisis, Iger, 71 ans, a dĂ©clarĂ© aujourd’hui qu’il travaillait sur un autre livre et qu’il Ă©tait « entrepreneur » en ce moment

En parlant d’entrepreneurs, Iger a Ă©tĂ© suivi mercredi Ă  Code par la femme de l’industrie Issa Rae.

SOURCE : Reviews News

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