😍 2022-05-17 19:31:22 – Paris/France.
Cela peut être dû en partie au désintérêt du public une fois l’impact de 2009 surmonté, ou la racine du problème peut résider dans la négligence de certains grands studios qui ont choisi de équilibrer les solutions en post-production pour le servir aux respectables depuis 13 ans. Quelle que soit la raison, il ne fait aucun doute que Le cinéma 3D est dans le marasme puisque ‘Avatar’ l’a remis au premier plan par la porte d’entrée.
Montée et descente en trois dimensions
Selon les données de Comscore, depuis l’exercice 2010, au cours duquel ils ont accumulé une collection de 1,85 milliard de dollars —au total 18,2% du box-office américain—, les bénéfices obtenus grâce aux projections en trois dimensions ont progressivement diminué pour atteindre 27,8 millions en 2021. Un chiffre peu conditionné par la situation pandémique si l’on tient compte du fait que en 2019, le montant était de 512 millions —4,5 % du total—.
Cependant, selon The Hollywood Reporter, environ 10% des téléspectateurs aux États-Unis, ils ont choisi de voir en 3D — avec l’augmentation conséquente du prix du billet — « Doctor Strange dans le multivers de la folie ». Cette poussée est peut-être liée au fait que, parallèlement au film Marvel, la bande-annonce de « Avatar : le sens de l’eau » a été diffusée ; et c’est ça L’aventure de James Cameron s’appelle pour remettre les lunettes à la mode dans les étals.
C’est du moins l’intention des habitants de Studios du 20e Centre et Disneyqui se reflète dans les mots de Tony Chambers, responsable de la distribution internationale pour The House of Mouse :
« À une époque où les gens ont l’habitude d’être à la maison pour regarder du contenu, tout ce qui les encourage à aller au cinéma doit être positif pour nous et pour l’industrie en général. Tout tourne autour de l’expérience. Si c’est bien fait, les gens peuvent revenir encore et encore. Le message n’est pas de voir ‘Avatar 2’ en 3D, mais de le voir pour l’expérience. »
Un seul outil pour les attirer tous
Jon Landau, producteur de ‘Avatar 2’ avec Cameron sous le label Lightstorm Entertainment, a justement fait remarquer à un des gros problèmes qui a condamné la 3D à l’ostracisme. Ce n’est autre que sa mise en œuvre tardive dans des longs métrages qui n’ont pas été conçus pour le visionnage en trois dimensions et qui n’ont pas utilisé l’outil comme un autre mécanisme de création.
« Je pense que ce qui s’est passé, c’est que certaines personnes se sont trompées, et il y a eu une période où les gens ont cru que convertir quelque chose en 3D en faisait un meilleur film. La 3D ne change pas le film, la 3D exacerbe ce que je pense que les gens étaient en faire une réflexion après coup dans un processus, au lieu d’utiliser la 3D comme élément créatif – un peu comme l’éclairage, la mise au point ou le mouvement de la caméra – auquel un cinéaste doit apporter une certaine sensibilité pour utiliser et améliorer le récit.
Maintenant que la 3D est à nouveau adoptée avec « The Sense of Water » comme un autre élément moteur du récit, il ne reste qu’un seul maillon de la chaîne qui doit renforcer le conglomérat pour faire sortir les gens de la maison et retourner au cinéma en masse : la complicité des exposants. Voici comment Landau poursuit sa réflexion :
« Nous pensons que la 3D crée une expérience plus immersive dans notre narration. Nous ne considérons pas la 3D comme un monde regardant à travers une fenêtre. Nous la considérons comme une fenêtre sur le monde. Nous donnons aux gens quelque chose qu’ils ne peuvent pas obtenir. » n’importe où ailleurs. » Nous avons besoin que la communauté des exposants soutienne cela et comprenne que nous sommes en concurrence avec différentes technologies qui se trouvent dans les maisons des gens. «
Pour le moment il semble que les exposants sont prêts revenir à nous donner une paire de lunettes en plastique inconfortables à côté de nos billets. C’est du moins ce qu’il ressort des propos de Patrick Corcoran, responsable de la communication de l’Association nationale des propriétaires de théâtre :
« La 3D est une option viable lorsqu’elle est bien faite, mais elle doit faire partie intégrante du récit. Ce n’est pas la réponse à tout, mais elle ne peut pas être traitée après coup. »
‘Avatar : Le sens de l’eau’ sera-t-il le long métrage qui rend non seulement la gloire perdue aux trois dimensions, mais aussi celui qui se termine faire la différence dans la lutte sans fin entre « l’expérience cinématographique » et « Netflix and chill »? La nouvelle émission de James Cameron parviendra-t-elle à monter comme ce titre qui le ferait voir dans Diffusion presque un péché mortel ?
Il est encore tôt pour répondre à ces questions, mais quelque chose me dit que ce Noël nous assisterons un nouveau tournant pour notre industrie cinématographique bien-aimée. Reste à savoir dans quel sens la balance penchera.
SOURCE : Reviews News
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