‘Arrested Development’ : comment un film culte belge a inspirĂ© les Russo Ă  rĂ©aliser


'Arrested Development' : comment un film culte belge a inspiré les Russo à réaliser...

🍿 2022-07-19 11:00:39 – Paris/France.

Bien que maintenant ils passent de blockbuster en blockbuster (version Netflix, oui), les rĂ©alisateurs Anthony et Joe Russo ils ont un vaste programme de tĂ©lĂ©visiony compris la rĂ©alisation et la production de l’une des meilleures comĂ©dies Ă  la tĂ©lĂ©vision : ‘Arrested Development’.

Dans une interview accordĂ©e Ă  GQ, Ă  propos de ‘L’agent invisible’, les frĂšres Russo sont passĂ©s en revue leurs premiers pas Ă  la tĂ©lĂ©vision et les sĂ©ries qu’ils ont rĂ©alisĂ©es (il y avait aussi ‘Community’) et ont rĂ©vĂ©lĂ© quel Ă©tait le film qui a contribuĂ© Ă  façonner la comĂ©die crĂ©Ă© par Mitchell Hurwitz et mettant en vedette Jason Bateman.

« C’est arrivĂ© prĂšs de chez lui »

Ce n’est ni plus ni moins que ‘C’est arrivĂ© prĂšs de chez toi‘ (C’est arrivĂ© prĂšs de chez vous), une comĂ©die noire belge rĂ©alisĂ©e par RĂ©my Belvaux, AndrĂ© Bonzel et BenoĂźt Poelvoorde. Le film, primĂ© Ă  Cannes, qui racontait les aventures d’une Ă©quipe de documentaristes qui suit un tueur en sĂ©rie
 ils se retrouvent bientĂŽt prĂȘter main forte et devenir complices.

Une bande devenue dans l’un des favoris des frĂšres et dont ils voulaient imiter le style dans le pilote de la sĂ©rie. Dans les mots de Joe :

« C’était une comĂ©die trĂšs tordue qui a Ă©tĂ© tournĂ©e extrĂȘmement vĂ©ritĂ©, on a adorĂ© son style. Nous avons dit : « Écoutez, nous pensons que nous pouvons nous inspirer de cela pour faire une sĂ©rie Ă  petit budget qui a 30 Ă  35 changements de lieu au cours de cinq ou six jours de tournage. Ce qui Ă©tait inĂ©dit Ă  l’époque Ă  la tĂ©lĂ©vision. C’était trĂšs cher de le faire. »

Les Russo voulaient ça pour cette sitcom. pour lequel Ron Howard les avait embauchĂ©s (un grand fan de ‘Lucky’, son travail prĂ©cĂ©dent) en tant que producteur de ‘Arrested Development’. Il y avait un objectif commun de travailler avec les mĂȘmes armes que la tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, qui dĂ©jĂ  Ă  l’époque (2003) menaçait de laisser la fiction narrative sans place Ă  la tĂ©lĂ©vision.

Rivaliser avec les émissions de télé-réalité

Ces mĂȘmes armes comprenaient l’énergie qui fournit la mĂ©thode de guĂ©rilla, avec plusieurs camĂ©ras filmant en numĂ©rique se dĂ©plaçant rapidement suivant les personnages, s’inspirant du mouvement Dogma en recherchant le plus grand rĂ©alisme possible, etc. Bref, sortir un peu du style documentaire factice (qui n’en Ă©tait qu’à ses balbutiements Ă  l’époque) et jouer Ă  ĂȘtre un rĂ©alitĂ©:

«C’était la premiĂšre sĂ©rie de fiction en prime time Ă  ĂȘtre tournĂ©e en numĂ©rique, et non sur celluloĂŻd. Tout cela dans le cadre de l’effort pour obtenir cette Ă©nergie de guĂ©rilla que Ron Howard recherchait pour faire bouger les choses. Avec l’idĂ©e que la tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© mangeait le cadran en termes d’expansion parce qu’elle Ă©tait si bon marchĂ© Ă  fabriquer et si regardable. Nous avons donc dĂ©veloppĂ© cette attitude « si vous ne pouvez pas les battre, rejoignez-les ». Une partie de la raison pour laquelle cela fonctionne si bien est que la sĂ©rie est complĂštement absurde, appliquant un rĂ©alisme de la vĂ©ritĂ© trĂšs ancrĂ©, un rĂ©alisme documentaire, un sentiment trĂšs Ă©trange. »

Chose qui leur a posĂ© des problĂšmes avec les dirigeants de la chaĂźne, qui ont vu le quotidiens sans comprendre ce qui se passait et pourquoi ils n’arrĂȘtaient pas de voir les camĂ©ras se croiser sur tel ou tel plan. Heureusement, le caractĂšre non conventionnel du tournage a payĂ© et le travail sur le pilote leur a valu un Emmy pour la meilleure rĂ©alisation.

SOURCE : Reviews News

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