đ REVIEWS News â Paris/France.
- Les fournisseurs de Streaming tels que Netflix, Amazon ou Disney doivent investir 4% de leurs ventes en Suisse dans la production cinématographique suisse.
- Câest ce que prĂ©voit la loi amendĂ©e sur le cinĂ©ma â dite « Lex Netflix ».
- Les partisans de la proposition ont maintenant lancé la campagne électorale.
La nouvelle loi sur le cinĂ©ma crĂ©e des conditions de marchĂ© Ă©quitables et renforce le cinĂ©ma et les PME suisses, a affirmĂ© la commission non partisane « Oui Ă la loi sur le cinĂ©ma ». Il a Ă©galement soulignĂ© les arguments en faveur de la nouvelle obligation dâinvestissement, qui ont dĂ©jĂ pu obtenir une majoritĂ© au Parlement. Des reprĂ©sentants du SP, Mitte, EVP, FDP, GLP et GrĂŒnen ont fait campagne pour les rĂšgles modifiĂ©es. La proposition crĂ©e des conditions de marchĂ© Ă©quitables et renforce le cinĂ©ma suisse et les PME, Ă©tait le tĂ©nor.
Le comitĂ© veut consacrer de nouvelles rĂšgles dâinvestissement
Les promoteurs ont Ă©galement fait rĂ©fĂ©rence Ă dâautres pays, oĂč une obligation dâinvestissement pour les services de Streaming est depuis longtemps une pratique courante. Avec la nouvelle loi sur le cinĂ©ma, la Suisse se mettrait au niveau des pays voisins et garantirait ainsi Ă la Suisse des chances Ă©gales sur le marchĂ© international du film. Avec la nouvelle obligation dâinvestissement pour les services de Streaming, davantage de productions suisses seraient vues Ă lâavenir, le ComitĂ© du Oui en est toujours convaincu. Lâoffre sera plus large et plus diversifiĂ©e.
LĂ©gende: Le comitĂ© non partisan du oui a prĂ©sentĂ© jeudi aux mĂ©dias Ă Berne les arguments en faveur dâune modification de la loi sur le cinĂ©ma. clĂ© de voĂ»te
De plus, les plateformes pouvaient librement dĂ©cider dans quels projets lâargent serait investi en Suisse. Aujourdâhui, tous ces revenus partent Ă lâĂ©tranger, comme le critiquent les partisans des nouvelles rĂšgles. Câest injuste, car les fournisseurs suisses du marchĂ© de la tĂ©lĂ©vision sont depuis longtemps obligĂ©s dâinvestir dans la production cinĂ©matographique nationale.
Le ministre de la Culture, Alain Berset, part du principe que le cinĂ©ma suisse pourrait bĂ©nĂ©ficier de 18 millions de francs supplĂ©mentaires par an avec le nouveau modĂšle. Si les fournisseurs de Streaming ne veulent pas investir, ils doivent payer une taxe de remplacement Ă lâOffice fĂ©dĂ©ral de la culture (BAK) comme alternative.
SOURCE : Reviews News
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