Affaire Cassez : c’était le pacte entre ministres pour la libérer

Affaire Cassez : c'était le pacte entre ministres pour la libérer - La Silla Rota

✔️ 2022-09-06 01:38:00 – Paris/France.

Les juges de la Cour suprême du juge Arthur Zaldivar et Alfredo Gutiérrez Ortíz Mena, ainsi que l’ancienne ministre Olga Agneau Sanchezauraient pu s’entendre sur le projet qui accorderait la protection qui servirait à libérer Florence Cassez.

C’est ce que suggère l’auteur Jorge Volpi dans son travail un roman policierqui a inspiré la série Netflix L’affaire Cassez-Vallarta : un roman policier.

Dans la quatrième partie de son livre, Volpi parle du « dernier recours » qu’ont pris les ministres de la Cour mexicaine pour libérer la Française et ainsi mettre fin à la relation tumultueuse que l’affaire avait provoquée entre le Mexique et la France.

Bien qu’il ne soit pas clair que le pacte était vrai, puisque Zaldívar et Agneau Sanchez ils l’ont catégoriquement nié, il glisse la possibilité en mentionnant que c’était le sien Javier Mijangos qui ont été témoins des événements.

De plus, l’un des membres les plus puissants du PRI que le Mexique ait eu et qui était à l’époque coordinateur du caucus du PRI à la Chambre des députés aurait pu être impliqué dans le pacte : Manlio Fabio Beltrones.

Ensuite, nous vous racontons l’histoire de ce pacte entre les trois ministres qui a libéré les Français Florence Cassez.

Le livre a remporté le Prix du roman Alfaguara en 2018. Photo : Cuartoscuro

LE REPAS

Javier Mijangosdocteur en droit et à l’époque secrétaire de projet du projet de résolution présenté aujourd’hui par la sénatrice Olga Agneau Sanchezil lui proposa d’inviter Arturo à manger chez lui Zaldivar et Ortiz Mena.

«Suivant les conseils de Mijangos, la ministre Sánchez Cordero célèbre un repas chez elle avec les ministres Alfredo Gutiérrez Ortíz Mena et Arturo Zaldívar. Ils sont accompagnés d’un ami du premier […] Manlio Fabio Beltrones.

Selon Volpi dans son roman, l’intention du repas est de découvrir le sens du vote qu’aurait Alfredo Gutiérrez Ortíz Mena, alors nouveau ministre de la Cour suprême et membre de la première chambre, qui a défini la protection de Cassez.

La première chambre de la Cour a voté sur le projet le 23 janvier 2013. Photo : Cuartoscuro

« ‘Je penche pour l’abri’, confie-t-il dans les desserts, ‘mais je ne sais toujours pas si c’est pour les effets ou pur et simple’. Son attitude cordiale et décontractée nous laisse cependant entrevoir ce dernier ».

23 JANVIER

Était le 23 janvier 2013vers 2 heures de l’après-midi, lorsque le première chambre de la Cour suprême de la Justice a voté le projet de la ministre Olga Agneau Sanchezen faveur de l’octroi Florence Cassez abri pur et simple, qui l’a libérée immédiatement.

L’intention du ministre promoteur du projet, selon Volpi, était d’obtenir au moins deux votes en faveur de son projet : ceux des ministres José Ramón Cossío et Jorge Pardo Rebolledo, pour lesquels elle a proposé d’accorder une amparo pour les effets.

En séance privée, avant la séance dans la première salle, Agneau Sanchez se sont heurtés aux positions de Pardo Rebolledo (alors président de la chambre) et de Cossío, qui se sont déclarés « en faveur d’une amparo pour les effets, mais dans le sens contraire au projet », c’est-à-dire contre la libération Cassez si sa culpabilité n’est pas prouvée.

R) Oui, Agneau Sanchez il n’a pas eu le vote favorable à son projet des deux ministres qu’il a tenté de convaincre par sa proposition.

A la surprise de personne, Zaldivar et Gutiérrez Ortíz Mena se sont prononcés en faveur d’un amparo pur et simple. A ce moment, Volpi raconte comment Agneau Sanchez « Fort de sa longue expérience à la Cour », il sort de « sa tambache (de papiers) en lambeaux » le projet rejeté un an auparavant, proposé par Arturo Zaldivar.

«Depuis la session précédente, elle était convaincue que la bonne chose à faire était la libération immédiate de Florence, mais elle a été obligée de proposer une amparo pour effets avec l’idée d’attirer le vote de Cossío et peut-être celui de Pardo. Sa mission était d’obtenir les votes d’au moins deux ministres et il n’en a aucun.

« Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il se rend compte que, s’il modifie le sens du projet qu’il vient de présenter, optant pour une protection pure et simple, il ajoutera suffisamment de voix à la majorité. Troublée, elle l’annonce à ses collègues […] ‘Je fais mienne le projet de Zaldívar’”.

LA PERTINENCE DES BELTRONES

Selon Volpi, les versions de ce qui s’est passé lors de cette session précédente diffèrent parmi ses interlocuteurs : Sánchez Cordero et Zaldívar disent que « c’était une solution aussi audacieuse que soudaine » ; tandis que Cossío assure qu’« ils ont forgé la stratégie qui permettrait au ministre de ‘sauver’ le projet de Zaldívar ».

« La preuve de cette version, selon Mijangos, c’est que Sánchez Cordero l’a extraite de sa tambache déjà engargolée. Zaldívar insiste sur le fait que si lui et le ministre avaient été d’accord, elle aurait modifié son projet depuis le début.

Le vote a eu lieu le 23 janvier. Le lendemain, les Français Florence Cassez Elle a été libérée du Centre de réhabilitation sociale pour femmes de Tepepan.

Florence Cassez escortée par son père et des membres de l’INM à la sortie de la prison de Tepepan. Photo: Cuartoscuro

Fin mai 2013, alors coordinateur du PRI à San Lázaro, Manlio Fabio Beltrones accordé une interview à Notimex au siège du Sénat en France, où il a parlé de l’affaire.

« C’est un événement aujourd’hui surmonté, qui ne méritait pas de mettre en péril la relation historique entre nos deux peuples », a-t-il déclaré.

SOURCE : Reviews News

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