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đŸŽ” 2022-04-04 13:00:00 – Paris/France.

Paul Waaktaar-Savoy, Magne Fuhruholmen et Morten HarketCrédit photo : Lightyear Entertainment

Être fan d’a-ha aux États-Unis Ă  la fin des annĂ©es 80 et au dĂ©but des annĂ©es 90, c’était inviter la mĂȘme blague encore et encore : « Oh, est-ce que leur album des plus grands succĂšs est un EP ? » Non pas que a-ha ait jamais cessĂ© d’enregistrer ou de rĂ©ussir dans la plupart des rĂ©gions du monde. Mais ici, avec la seule chanson – vous connaissez celle-ci – qui est utilisĂ©e par tant de films et d’émissions de tĂ©lĂ©vision comme raccourci pour le fromage des annĂ©es 80, ils sont surtout connus comme le groupe qui teste votre voix de fausset pendant le karaokĂ©. Le mĂȘme groupe qui est souvent appelĂ© Ă  tort une merveille Ă  un coup toujours dĂ©tient un record du monde Guinness pour la plus grande frĂ©quentation de concert aprĂšs un spectacle de 1991 Ă  Rio de Janeiro, et selon l’estimation de ce critique, a Ă©galement fait la deuxiĂšme meilleure chanson thĂšme de James Bond, « The Living Daylights ». (Le meilleur, bien sĂ»r, est « A View To A Kill » de Duran Duran.)

Alors a-ha : le film n’est pas une version documentaire de Cette chose que tu fais, mais il reconnaĂźt une grande partie de la perception du groupe dans le monde, mĂȘme s’il rĂ©pare consciencieusement leur hĂ©ritage. Pour la premiĂšre moitiĂ©, nous avons droit Ă  de nombreuses versions de « Take On Me », du riff original dans une chanson trĂšs diffĂ©rente Ă  de nombreuses incarnations (correctement) rejetĂ©es, y compris la premiĂšre version single qui a Ă©chouĂ©. Au moins au niveau national, la plupart des acheteurs de billets s’attendront (peut-ĂȘtre Ă  juste titre) Ă  cela. Mais ce qui suit et entoure le crochet irrĂ©sistible de cette chanson en tĂȘte des charts est l’histoire d’un groupe, selon leurs propres mots, qui ne suit pas non plus une ascension et une chute DerriĂšre la musique script ou simplement se pencher sur la nostalgie. C’est l’histoire captivante de trois perfectionnistes qui considĂšrent la musique comme leur lien, mais qui ne travaillent pas trĂšs bien ensemble Ă  moins d’y ĂȘtre obligĂ©s.

B+

a-ha : le film

Langue

Anglais, Norvégien

Dans les annĂ©es 80, le chanteur Morten Harket Ă©tait probablement Ă©pinglĂ© sur presque autant de murs d’adolescentes europĂ©ennes que Tom Cruise et George Michael. Ce n’était jamais un rĂŽle qu’il recherchait, sauf dans la mesure oĂč il a attirĂ© l’attention des maisons de disques au dĂ©but de la carriĂšre du groupe. En fait, quand a-ha joue en live, c’est le claviĂ©riste Magne Furuholmen qui agit en tant que leader, plaisantant avec la foule et dirigeant le spectacle. Pendant ce temps, le guitariste PĂ„l Waaktaar-Savoy est sans doute le patron des coulisses, bien qu’il dĂ©teste les projecteurs. Les tuyaux de Harket englobent une magnifique gamme vocale, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles le refrain de « Take On Me » se dĂ©marque non seulement mais dure si bien : il commence bas et se termine trĂšs haut, couvrant des octaves que la plupart des autres rock stars ne peuvent pas.

Le film n’essaie pas de dĂ©fendre la grandeur du groupe, en grande partie parce qu’il n’en a pas besoin. comme mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, leurs rĂ©alisations Ă©tablissent des rĂ©fĂ©rences mondiales. Mais il offre quelques thĂ©ories sur les raisons pour lesquelles leur musique a stagnĂ© aux États-Unis et pourquoi la crĂšche (peut-ĂȘtre involontaire) de Bono de « The Sun Always Shines on TV » dans « Beautiful Day » de U2 est exponentiellement mieux connue ici que l’original. Selon a-ha, leur erreur de marketing aux États-Unis a Ă©tĂ© de faire avancer « Manhattan Skyline » en tant que single, avec des changements de tempo et des changements vocaux qu’ils espĂ©raient donner au trio leur propre « Bohemian Rhapsody ». Le film montre comment ils se sont peut-ĂȘtre trop battus avec leur label dans cette situation et dans quelques autres circonstances (qui se dispute avec John Barry sur son crĂ©dit pour un thĂšme Bond?), Et capitulĂ© trop facilement ailleurs (il y a une raison pour laquelle vous ne vous souvenez que des vidĂ©os qui utilisaient une animation rotoscopĂ©e, et ce n’est pas parce qu’il n’y en avait pas d’autres).

À un moment donnĂ©, le film bondit jusqu’à nos jours pour montrer la nature perfectionniste du groupe en temps rĂ©el alors qu’ils se prĂ©parent pour MTV dĂ©branchĂ©. C’est un cas rare oĂč Harket est le plus difficile devant la camĂ©ra aprĂšs des annĂ©es Ă  le jouer sans effort pour les couvertures de magazines. Waaktaar-Savoy est peut-ĂȘtre le maniaque du contrĂŽle et Furuholmen le « petit frĂšre » plein de ressentiment, mais c’est ici que nous apprenons que Harket peut se lasser de sa propre voix et dĂ©teste ĂȘtre obligĂ© de jouer ces notes aiguĂ«s trop longtemps.

Le rĂ©alisateur Thomas Robsahm, qui a dirigĂ© la sĂ©rie documentaire norvĂ©gienne Punx et a produit le nominĂ© aux Oscars 2022 La pire personne du monde, ont suivi a-ha pendant quatre ans, sĂ©duits par la perspective de documenter l’enregistrement de leur prochain album. Cette partie ne s’est jamais produite. Le groupe s’est sĂ©parĂ© et s’est rĂ©uni Ă  cette Ă©poque, et n’arrive toujours pas Ă  accepter d’enregistrer quoi que ce soit de nouveau. Furuholmen semble ĂȘtre le principal obstacle, grĂące Ă  une raison trĂšs personnelle qu’il rĂ©vĂšle vers la fin du film qui va bien plus loin que les personnalitĂ©s mercurielles ou les arguments sur le crĂ©dit de l’écriture de chansons.

Utilisant astucieusement un style de rotoscopie similaire aux premiĂšres vidĂ©os du groupe, Robsahm crĂ©e des flashbacks dans des environnements rĂ©els en utilisant des personnages dessinĂ©s, l’utilisant parfois aussi pour des plans interstitiels qu’il souhaite clairement avoir en live-action. Cela dit, un volume Ă©tonnant de mĂ©dias a survĂ©cu aux premiers jours analogiques du groupe, mais aprĂšs avoir obtenu son plus gros succĂšs avec son tout premier single, ce film comble de maniĂšre plus que satisfaisante les lacunes des fans de longue date et des nouveaux venus.

Y a-t-il des oublis ? SĂ»r. Le film ne rĂ©vĂšle pas l’histoire de la façon dont le groupe a obtenu son nom (Wikipedia est votre ami ici), ni pourquoi ils enregistrent exclusivement en anglais, bien qu’il soit prudent de supposer que ce dernier Ă©tait Ă  l’origine une dĂ©cision de marketing ciblĂ©e. Waaktaar-Savoy, qui a Ă©pousĂ© une AmĂ©ricaine, ne parle que l’anglais Ă  la camĂ©ra (il Ă©pelle aussi maintenant son prĂ©nom « Paul »), tandis que Harket et Furuholmen s’en tiennent au norvĂ©gien, bien qu’ils parlent les deux langues.

NĂ©anmoins, il annonce en outre une vague de documentaires qui progresse (dont celui d’Edgar Wright Les frĂšres Sparks) qui capturent les sommitĂ©s musicales qui ont d’abord enthousiasmĂ© les Gen-Xers. C’est gĂ©nial que les baby-boomers puissent choisir parmi tant de films sur les Beatles, les Rolling Stones, Bob Dylan, Bruce Springsteen et bien d’autres, mais pour les enfants des annĂ©es 1980, mĂȘme un film a-ha au cours des quatre derniĂšres dĂ©cennies ressemble Ă  un vrai cadeau. D’autant plus que sa plus grande rĂ©ussite est peut-ĂȘtre de cĂ©lĂ©brer leur longĂ©vitĂ© auprĂšs des fans, et de raser la notion du groupe comme acte de nostalgie (mĂȘme s’ils refusent d’enregistrer de nouveaux albums). AprĂšs tout, ils sont toujours en tournĂ©e en ce moment, avec un rendez-vous au Hollywood Bowl en juillet. Peut-on avoir Effacement : le film suivant? Demander un ami.

SOURCE : Reviews News

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