A voir sur Netflix : Steven Soderbergh pointe du doigt les failles du sport professionnel dans cette Ă©lectrisante


A voir sur Netflix : Steven Soderbergh pointe du doigt les failles du sport professionnel dans cette Ă©lectrisante... - Espinof

😍 2022-04-26 18:01:34 – Paris/France.

La rĂ©cente crise des abonnĂ©s Netflix a mis la rĂ©alitĂ© face Ă  face: les jours de dĂ©penses excessives Ă  faire d’innombrables productions Ă  lancer dans le vide de votre page d’accueil chaque semaine Ils ne pouvaient pas continuer longtemps. Et, comme le bon studio hollywoodien qu’il est en quelque sorte, prendra les mauvaises leçons lors de la prise de dĂ©cisionsprivilĂ©giant les contenus consommables aux produits plus attractifs tels que ceux qui les ont aidĂ©s Ă  se dĂ©velopper.

Difficile d’imaginer qu’une plateforme de Streaming trouverait rentable d’investir 200 millions dans un blockbuster qui au bout de deux jours a cessĂ© d’exister dans la mĂ©moire collective, mĂȘme s’il a Ă©tĂ© regardĂ© pendant un million de minutes et bat des records inventĂ©s.

Peut-ĂȘtre est-il plus pratique de suivre le chemin suivi par Apple TV +, en donnant la viabilitĂ© Ă  des propositions audacieuses (« SĂ©paration ») ainsi qu’à d’autres plus amicales (« Ted Lasso ») qui donnent le sentiment qu’il y a du soin lors de l’offre de contenu. il n’y a pas si longtemps Netflix avait cet Ă©quilibre, ce qui permettait des bizarreries intĂ©ressantes comme ‘Oiseau volant haut‘, un original disponible dans son catalogue.

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La clĂ©, bien sĂ»r, est d’établir un rapport avec un non-conformiste comme Steven Söderberghqui est capable de faire films d’une vie d’une maniĂšre totalement fraĂźche et renouvelĂ©e. Et sans avoir besoin de gros investissements, juste un iPhone (8), des objectifs bien utilisĂ©s, un casting bien choisi et une histoire friable qui peut ĂȘtre racontĂ©e de maniĂšre intĂ©ressante. On retrouve tout cela dans ce drame de basket particulier.

Il y a un lock-out dans la NBA, une des compĂ©titions les plus importantes de la planĂšte, et les joueurs et les propriĂ©taires d’équipe passent une longue pause Ă  essayer d’obtenir un accord Ă©conomique qui profite Ă  tous. Au milieu de tout cela, un agent (AndrĂ© Hollande) c’est trouvĂ© en situation prĂ©occupante au sein de votre agence et doit essayer de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de sa star (Melvin Gregg) rĂ©cemment sĂ©lectionnĂ© en tĂȘte du Draft.

Cela peut sembler une idĂ©e pour les buveurs de cafĂ© de basket-ball, mais Soderbergh finit par tomber dans un film de sport Ă©trange oĂč pas une seule minute n’est jouĂ©e Pas une seule balle ne rebondit. L’apparition prĂ©coce de vraies stars de la ligue comme Karl-Anthony Towns Soit Donovan Mitchell expliquer le choc de la rĂ©alitĂ© lorsqu’ils sont entrĂ©s dans le sport professionnel, notamment Ă©conomiquement, rend clair l’histoire qui intĂ©resse vraiment le rĂ©alisateur et le scĂ©nariste Tarell Alvin McCraney (‘Clair de lune’).

« High Flying Bird » est un bon drame sportif pour sa façon de dĂ©composer le cadre structurel parfait du sport professionnel, en particulier dans un sport Ă  prĂ©dominance afro-amĂ©ricaine comme le basket-ball. Le systĂšme d’exploitation parfaitement conçu en faveur des propriĂ©taires (blancs) est une structure de pouvoir similaire Ă  celles que Soderbergh a voulu subvertir dans les histoires de la plupart de ses films, comme en tĂ©moigne le plus rĂ©cent « Kimi ».

‘High Flying Bird’ : une superbe piùce de Soderbergh

PrĂ©cisĂ©ment comme le thĂšme, mĂȘme avec ses particularitĂ©s, est quelque chose de si familier Ă  l’auteur – ce qui est en soi un exemple de recherche coins Ă  travers lesquels exploiter le systĂšme pour rendre un peu de pouvoir aux crĂ©ateurs– utilise une formule familiĂšre pour donner un air divertissant au film. Structurellement, ‘High Flying Bird’ a bien plus que cinĂ©ma de braquage de marque maisoncomme dans ‘Ocean’s Eleven’ et ses suites ou le sous-estimĂ© ‘Logan Luck’, celui des drames conventionnels comme ‘Coach Carter’, et parvient Ă  ĂȘtre convaincant pour lui.

La personnalitĂ© visuelle qu’elle donne au film est un autre point en sa faveur. On a le sentiment que ce n’est pas tournĂ© avec des appareils photo conventionnels, mais cela n’a pas l’air bon marchĂ©, mais plutĂŽt conçoit l’image pour donner une profondeur et un dynamisme constantsrenforçant la charge dramatique de l’ensemble.

Il y a tellement d’aspects Ă  un bon niveau qu’il est impossible de ne pas parler de ‘High Flying Bird’ comme un des meilleurs films de son auteur. Et cela a Ă©tĂ© possible en raison de l’absence de peur du risque de cet auteur, et parce qu’une plateforme de Streaming a vu que c’était un investissement confortable qui pouvait donner une certaine fraĂźcheur Ă  son catalogue original. Un jeu parfait.

SOURCE : Reviews News

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