✔️ 2022-11-09 16:00:27 – Paris/France.
Il y a un certain cycle dans comment la saison 5 a commencé et s’est terminée de ‘Le conte de la servante’. Le début promettait que le centre de ces épisodes mettrait prochainement en scène une guerre entre June et Serena, comme autant de promesses lancées par la dystopie que l’on peut voir sur HBO Max, la Le scénario de Bruce Miller a déraillé.
Cela ne veut pas dire que la série n’a pas donné de poids à la confrontation et aux différences entre les personnages d’Elisabeth Moss et d’Yvonne Strahovsky, mais comme cette révolution qui ne vient jamais, l’exploration a pris d’autres voies en faveur d’enquêter sur des aspects plus quotidiens de la vie de l’héroïne et de l’antihéroïne.
Et c’est ça, ce qui aurait pu être une bagarre ou, du moins, une histoire de vengeance servie sur une assiette froide (les deux ont plein de raisons à cela), le scénario il les a mis face à face comme deux visages de la même monnaie… et là, comme je le disais il y a quelques semaines, Serena gagne contre un June dérangé et dérangé.
Moins de juin, plus d’équilibre
C’est peut-être justement donner plus d’espace à ce qui n’est pas June et « ses mouvements » ce qui a fait que cette saison a été beaucoup plus intéressante pour moi que les précédentes. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’a pas eu beaucoup de poids aussi puisque nous avons eu quelques épisodes très concentrés dessus dans la section médiane.
La le scénario de Bruce Miller s’est soucié de donner un peu plus de poids aux complots politiques de Gilead et à ses intentions « d’ouverture » tout en continuant, accessoirement, à nous rappeler qu’il s’agit d’un monde entièrement patriarcal et misogyne. C’est peut-être la saison qui a raconté les « conditions de service de Gilead », les règles tacites de la société et comment les choses fonctionnent si vous êtes veuf.
Mais même si je pense que cette saison est assez équilibrée, ne peut pas se débarrasser des vices habituels que l’aménagement et la solution « à convenance » des parcelles. On connaît déjà les trucs et ressorts scénaristiques qui, bien qu’ils recherchent le sensationnalisme, on sait que les choses ne vont pas trop toucher car (presque) ils ne le font jamais.
Ce que cela finit par provoquer, c’est une certaine indifférence, quand ce n’est pas le scepticisme, quand on voit, par exemple, Janine se faire empoisonner ou June sur le point d’être exécutée. L’exécution, excusez la redondance, de ces scènes manque de l’émotion nécessaire car la série est bien plus conservatrice qu’elle ne le promet.
Et là, je reconnais qu’au-delà des problèmes de scénario, je pense que quelque chose s’estompe dans une direction légèrement négligent. Quelque chose de plus conventionnel que d’habitude. Indépendamment de cette différence entre ce qui est promis et ce qui finit par être livré, je pense qu’en termes généraux, cette saison 5 de ‘The Handmaid’s Tale’ a retrouvé son pouls par rapport aux précédents.
C’est intense et a ses passages un peu durs mais c’est aussi plus sobre dans son goût de recréer dans la violence et la torture (ce qu’il a aussi). Maintenant, nous devrons voir ce qui nous attend June et Serena dans la nouvelle direction (et littérale) que prennent leurs vies.
SOURCE : Reviews News
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