😍 2022-10-03 14:01:36 – Paris/France.
« Togo », le premier film Netflix produit en Uruguay
Il existe de nombreux films sur les gens qui se déplacent dans les rues, ceux qui gagnent leur pain et ceux qui sont des criminels. Des histoires qui vont des excuses à la condamnation, en passant par différentes nuances. Dans la plupart des cas, il est difficile pour ces histoires de paraître réelles. Mais il y a de nombreuses années, deux réalisateurs ont réalisé un film différent, capable de combiner les règles des genres cinématographiques avec un regard authentique sur la marginalité. Les réalisateurs étaient Israel Caetano et Bruno Stagnaro. Ensemble, ils ont fait le film Pizza, bière, faso (1997). Puis chacun a suivi son chemin. Caetano a brillé avec plusieurs longs métrages, dont Bolivie (2001) et un ours rouge (2002). Bruno Stagnaro a réalisé une série qui faisait fureur à l’époque, squatteurs (2000), tandis que Caetano a également réalisé un chef-d’œuvre télévisé, tumberos (2002). Il fut aussi l’un des créateurs de la frange (2016-2022) une série qui commençait bien et déclinait au fil des saisons.
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Aller c’est le retour de Caetano à sa meilleure forme cinématographique. Le film raconte l’histoire d’un garçon de voiture, Togo (Diego Alonso), qui s’attaque à de petits trafiquants de drogue qui tentent de s’emparer des rues où lui et d’autres travaillent. Bien que le combat semble inégal et dangereux, le Togo n’hésitera pas à se battre pour eux et à protéger son propre peuple. Tout se passe dans les rues de Montevideo, dans ce long métrage réalisé par un uruguayen devenu la première production uruguayenne réalisée pour Netflix. La piste ne pourrait pas être meilleure et elle est bien meilleure que la moyenne de la plate-forme.
Aller. (De gauche à droite) Diego Alonso, Catalina Arrillaga au Togo. Crédit Jeannie Margalef/Netflix ©2022
Caetano combine l’émotion avec le drame, le crime avec le suspense et crée une histoire avec un héros inhabituel mais un héros néanmoins. Aussi, comme toujours chez ce réalisateur, il y a un certain air de western, avec les codes du genre mais dans une version urbaine contemporaine. C’est tellement facile de faire la différence entre un réalisateur qui sait de quoi il parle et celui qui joue à l’oreille. Dans Aller Cela montre que le réalisateur connaît ce monde et aussi qu’il comprend le fonctionnement du cinéma. C’est pourquoi le film est si efficace et captivant. Diego Alonso, quant à lui, incarne le héros vieux et vaincu qui refuse de baisser ses drapeaux au moment où les méchants se déchaînent.
Comme dans ces films de Clint Eastwood des deux dernières décennies, Aller il a cette empreinte classique du héros vétéran d’Hollywood. Bien qu’il se déroule à Montevideo, c’est du pur cinéma nord-américain dans sa conception narrative. À la fin du film, il y a aussi l’héritage du réalisateur préféré d’Israel Caetano, qui à bien des égards a été le phare cinématographique que le réalisateur de Aller a eu et continue d’avoir à ce jour.
Aller. Diego Alonso au Togo. Crédit Jeannie Margalef/Netflix ©2022
Aller ouverture le 5 octobre à netlfix.
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SOURCE : Reviews News
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