😍 2022-03-11 11:34:46 – Paris/France.
Le Mexicain Manolo Caro Il a eu plusieurs titres dans sa filmographie avant que le grand succès de « La maison des fleurs » ne le catapulte dans le reste du monde. Bientôt il récidive sur Netflix avec ‘Quelqu’un doit mourir’ et ce vendredi 11 mars, il revient sur la plateforme de Streaming avec ‘Il était une fois… mais pas plus’.
Pour ma part, je dois avouer que je n’ai jamais fini de m’attacher à aucune de ses premières. Dans ‘La maison des fleurs’ je me suis lassé après une poignée d’épisodes, tandis que ‘Quelqu’un doit mourir’ je n’ai pu le voir qu’en entier car il n’y avait que trois épisodes. Quelque chose de similaire m’est arrivé avec le titre qui nous concerne maintenant, une ode au mamarrachismo où rien ne finit par fonctionner.
un non-sens indécis
S’il y a une chose qu’il faut reconnaître chez Caro, c’est qu’il semble qu’elle n’aime pas du tout se répéter. Laissant de côté une tendance évidente à l’excentrique, ses séries sont très différentes les unes des autres. C’est icie vaut des contes de fées pour façonner une comédie musicale colorée cela ne finit pas par parier de manière décisive sur une orientation claire.
Il est vrai qu’à tout moment on remarque que ‘Il était une fois… mais plus’ a une certaine composante ludique, tant dans l’alternance du présent et du passé que dans l’approche des interprétations, sans oublier l’usage de musique. C’est là qu’un peu de tout entre en jeu, étant aussi frappant que les chansons ont une présence plus faible que prévu. Ce n’est pas comme si les numéros musicaux vous laissaient en vouloir plus, mais c’est bizarre, comme s’ils voulaient être quelque chose mais pas tout à fait. Juste ce qui arrive à la série à tous les niveaux.
Le problème principal est qu’il y a un clair vague de ton. Parfois, il semble qu’une touche plus sérieuse et dramatique soit recherchée, alors qu’à d’autres moments, elle flirte dangereusement avec le ridicule. Cela peut amener le spectateur à finir par désespérer de ce qui se passe sous ses yeux, puisque même dans le travail de mise en scène on perçoit une certaine schizophrénie narrative qui condamne « Il était une fois… mais plus » à être la pire série Netflix espagnole à ce jour.
La chose curieuse est qu’ici que effet papier mâché que la série transmet souvent -à d’autres moments elle essaie de retrouver une certaine opulence visuelle avec des résultats franchement améliorables- semble quelque chose de complètement recherché et non le résultat de difficultés budgétaires. C’est comme si Manolo Caro voulait embrasser davantage ce côté, pour le dire gentiment, sans vergogne, mais finit par rester dans le no man’s land.
Cette indécision coule sa vocation pour le divertissement sans préjugés. Je ne sais pas comment cela aurait fonctionné si « Il était une fois… mais plus » avait complètement cédé à l’excès pour l’excès, mais en le voyant j’ai eu le sentiment que c’était sur ce côté plus ludique où le série pourrait avoir une table de sauveur. En fait, le dernier épisode est le moins mauvais de tous car il vient un peu d’arriver juste à ça. Le problème est qu’il arrive trop tard pour lever toutes les bêtises précédentes.
Pas plus que le casting déconcertant mené par Sébastien Yatra et son accent changeant, puisqu’il y a des acteurs qui semblent le prendre plus ou moins au sérieux, tandis que d’autres manquent de manches un peu plus larges de la part de Caro pour faire pleinement ressortir sa veine la plus déchaînée. Cela conduit à ce que personne ne soit vraiment beau, mais bon, il est juste de souligner que Asier Etxeandia et Rossy de Palma Ce sont eux qui sortent le mieux de tant de bêtises.
Et c’est que la congruence de l’intrigue n’est pas quelque chose qui compte trop à ‘Il était une fois… mais pas plus’, quelque chose qui dans d’autres circonstances pourrait être ennuyeux, mais ici cela finit par être naturel dans l’écosystème que la série propose. Ici les règles sont de les manipuler à volonté, à prendre ou à laisser.
En bref
‘Il était une fois… mais plus maintenant’ c’est une mauvaise série, car il n’y a tout simplement rien qu’il arrive à bien faire. Il semble qu’il veuille jouer beaucoup de choses, en pensant à quel point elles pourraient être cool -ce qui n’est pas le cas non plus-, mais sans se soucier de donner une unité à l’ensemble. Bien sûr, cela vaut la peine de jeter un coup d’œil pour voir l’horreur qui en est sortie.
SOURCE : Reviews News
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