🍿 2022-07-11 15:31:40 – Paris/France.
Ni « 13 Reasons Why » ni « Euphorie » ni «Sex Education» –trois des séries pour adolescents les plus parlées ces dernières années– ne fonctionnent avec de vrais adolescents en tant que protagonistes (Zendaya a 26 ans et joue toujours une fille de 17 ans!). Seulement dans cet aspect, qui je l’avoue me rend problématique, « Heartstopper » a un avantage sur eux. Eh bien, à la demande d’Alice Oseman, l’auteur de la bande dessinée du même nom sur laquelle cette série est basée, les acteurs et actrices n’ont pas pu dépasser l’âge de la majorité pour donner plus de réalisme à la fiction.
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Et le garçon a-t-il réussi. Parce que dans cette histoire de jeunes aux prises avec les insécurités naturelles de la sexualité, de l’amour et de l’amitié, sont ses protagonistes qui lui donnent une grâce particulière et honnête. Notamment le duo composé de Kit Connor et Joe Locke, qui incarnent Nicky et Charlie, deux garçons qui tombent amoureux dans le cadre d’un lycée britannique.
« Heartstopper » est charmant parce que, sous les canons habituels du drame romantique pour la jeunesse, il parvient à éviter la dynamique banale et parvient à aborder avec aisance une histoire d’amour qui semble convaincante. Il le fait en parcourant des étapes, abordant des thématiques transversales – brimades ou problèmes familiaux – et misant aussi sur une qualité cinématographique soignée, qui mêle la chaleur de ses éclairages et sa palette de couleurs à des touches d’animation très subtiles, adaptées de la roman graphique original.
L’ensemble du casting du drame britannique pour adolescents « Heartstopper » de Netflix.
De cette façon, d’autres aspects de la série pourraient continuer à se démarquer : sa bande son, collante et bien calibrée ; la formation d’un casting solide, qui a même la participation d’une secondaire de luxe comme Olivia Colman; et un script d’une transparence attachante, dans lequel même les échanges par messagerie du ‘smartphone’ ont l’air intimes et affectifstout à fait en phase avec la dimension virtualisée de ces « centenaires » amoureux.
Pour finir, il convient bien sûr de souligner sa très plausible et nécessaire représentation LGTB+ au sein d’un public aussi jeune. Et pourtant, le fonctionnement romantique de l’histoire est efficace au-delà de toute étiquette de genre ou de diversité. Après tout, comme on dit, l’amour c’est l’amour. C’est ce qui importe.
Note : 4 sur 5.
SOURCE : Reviews News
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