😍 2022-06-08 19:00:00 – Paris/France.
Internet est devenu un élément clé de notre société. Comme beaucoup d’autres choses, il doit y avoir une réglementation qui permette d’en garantir l’accès à tous, en plus d’assurer un scénario où nous pouvons y accéder en toute sécurité. Pour cela, il faut qu’il y ait une infrastructure qui, bien qu’il soit vrai qu’elle soit très développée, a encore un long chemin à parcourir pour atteindre un niveau optimal. Pour cela, ils étudieraient la « facturation » des grandes entreprises, mais ce n’est peut-être pas du tout une bonne idée.
Lorsque nous parlons de grandes entreprises, nous faisons directement référence aux « gros poissons » d’Internet, tels que Google, Meta ou Netflix, pour n’en nommer que quelques-uns. Le vice-président de la Commission européenne, Margrethe Vestagercommentait il y a quelques semaines que ces entreprises devraient aider à financer l’amélioration des infrastructures, mais cela irait complètement à l’encontre de ce qu’on appelle la neutralité du net.
Qu’est-ce que la neutralité du net ?
La neutralité du net est l’un des principes qui régit l’utilisation d’Internet en Europe, et en fait c’est l’un des plus importants. Celui-ci, qui a été approuvé en 2015, vise à ce que l’accès à Internet soit exactement le même pour tout le monde. Cela implique qu’il ne peut y avoir aucune limitation d’aucune sorte pour les utilisateurs qui souhaitent accéder à un service ou à un autre, car cela nécessite que un traitement égal pour tous.
En ce sens, un fournisseur de services ou un opérateur ne peut pas limiter l’accès d’un utilisateur à un certain service, comme Netflix, par exemple. Si cette limitation devait se produire pour cette plateforme et pas pour une autre comme Amazon Prime Video ou Disney Plus, cela produirait un déséquilibre très injuste, ce qui va complètement à l’encontre du principe de neutralité du net.
Bien que ce principe soit fantastique sur le papier, la vérité est que c’est difficile à appliquer dans le monde réel. Si la mesure demandée à l’Europe pour que les grandes entités Internet paient pour développer les infrastructures est réalisée, il sera très difficile de maintenir la neutralité du net dans les termes dans lesquels nous la connaissons.
Plusieurs groupes s’opposent à cette mesure
Comme nous l’avons commenté juste avant, cette mesure impopulaire va totalement à l’encontre de ce que recherche la neutralité du net. Si ces entreprises recevaient une sorte de « taxe » avec laquelle elles seraient obligées de renforcer les réseaux, au final le surcoût reviendrait au consommateur. Cela entraînerait que le consommateur paierait le double pour utiliser un service, puisqu’il y aurait d’abord le paiement au fournisseur pour utiliser ces services, et aussi payer le surcoût qui serait associé.
Cette mesure a été fortement rejetée par 34 ONG de 17 pays, parmi lesquels figurent European Digital Rights, Civil Liberties Union for Europe, ARTICLE 19 et l’Electronic Frontier Foundation. Dans les mots de ce conglomérat d’organisations :
La loi sur la neutralité de l’Union européenne permet aux Européens d’utiliser la bande passante qu’ils achètent auprès de leurs fournisseurs de services comme ils le souhaitent, que ce soit pour Netflix, YouTube, Facebook ou pour un petit site ou service local. Par conséquent, les entreprises de télécommunications européennes sont déjà rémunérées par leurs propres clients de services Internet pour le transport de ces données via leurs réseaux d’accès ; ils veulent simplement être payés deux fois pour le même service.
SOURCE : Reviews News
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