😍 2022-06-05 09:31:35 – Paris/France.
Borgen revient avec une quatrième saison neuf ans plus tard et le fait dans un paysage assez différent (politique, médiatique) de celui qui nous avait laissé sa troisième saison en 2013. La série danoise qui a découvert le public à l’incombustible birgitte nyborg, né dans l’émergence des plateformes et des séries politiques, joue désormais dans la ligue de Netflix et des aléas de la nouvelle politique. L’ancienne Première ministre danoise doit faire face à la vulgarisation de slogans liés à l’écologie et au féminisme, avec le personnage qu’elle réincarne Sidse Babett Knudsen face à une situation différente qui oblige le spectateur à réfléchir sur ce qu’il y a d’authentique dans ces nouveaux discours « durables ».
Il se peut que la série qu’Adam Price continue de piloter souffre de cette nouveauté, de cette notion d’avoir découvert quelque chose de familier mais différent d’il y a dix ans, mais malgré l’adaptation au « binge watching » de Netflix, son récit continue de se vanter de ce « clair ligne » qui ne déroute jamais le spectateur (malgré l’abondance d’intrigues et de personnages) et certains personnages d’une certaine douceur malgré la succession imparable d’astuces politiques et de coups bas que l’on attend d’une fiction sur la plomberie du pouvoir.
Borgen. Royaume, puissance, gloire (C’est ainsi que cette quatrième saison a été sous-titrée pour Netflix) nous raconte les événements déclenchés après la découverte d’un immense puits de pétrole au Groenland, territoire danois doté d’une certaine autonomie. Más allá de los paralelismos que uno pueda encontrar con la piel de toro, uno de los méritos de Borgen consiste en dilucidar cómo gestionan estos dilemas los países nórdicos: la crisis de poder que desencadena (y que va más allá de la ecología) vertebra ocho episodios en los que Birgitte empieza a sufrir, en primer lugar, los estragos de la menopausia así como el precio de la ambición de poder, viéndose potencialmente arrinconada en su gabinete, lo que sirve a Knudsen para demostrar que no ha perdido el pulso de su personnage.
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Une certaine dose de noirceur la surplombe et une série nourrie, oui, par les prodigieux paysages groenlandais, qui ajoutent une touche de suspense nordique à une intrigue pas du tout originale mais avec quelques rebondissements intéressants liés au bien commun en temps de les dissertations climatiques, la fuite de certains discours progressistes de la nouvelle politique et, enfin, le prix à payer pour compromettre ces principes.
On ne sait jamais ce qu’Adam Price croit vraiment, mais la sérénité, le sens de l’humour et même la mièvrerie occasionnelle de mettre tout cela sur la table dans une série mise en scène de manière élégante et sobre, qui n’essaie pas de souligner son côté plus sombre. Le grand mérite de Borgen n’était pas de confondre cet emballage nordique avec l’idéalisme de L’aile ouest de la Maison Blanche ou le ton chahuteur de Château de cartesbien que la baisse de qualité par rapport à la série originale soit également un peu perceptible.
SOURCE : Reviews News
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