😍 2022-05-02 09:01:00 – Paris/France.
L’énorme effort collectif impliqué dans la réalisation d’un long métrage ou d’une série télévisée mérite le respect. Même lorsqu’il s’avère aussi infructueux que bienvenue à l’éden (depuis 2022), pour lequel Netflix a réuni deux cinéastes opposés ; le vétéran Joaquín Gorrizscénariste de Isi/Disi : Amour à la bête (2004) ou Le consul de Sodome (2009) et créateur de Il y a quelqu’un là-bas (2009-2010), Ange ou démon (2011) et piégé (2018), et le presque débutant Guillaume López Sanchez.
Pour commencer, il utilise l’astuce bien connue de nous présenter une situation étrange en demi-résolution qui a besoin d’explications et saute en arrière dans un grand retour en arrière afin de s’y conformer. Et, immédiatement, ils ajoutent des détails qui veulent attiser davantage notre intérêt ; mais composition sans réelle force dans ses enchères elle fait souffrir ces mécanismes narratifs de toujours, si reconnaissables, et ne nous capte pas de la manière appropriée.
Il ne devrait y avoir aucun argument que bienvenue à l’éden semble destiné au public qui aime les arguments similaires à ceux de Élite (depuis 2018); avec des désordres et un chaos juvénile; et d’autre part, avec quelques touches rappelant L’île fantastique (1978-1984), le jeu du calmar (depuis 2021) déjà un jalon sur le petit écran. D’où, pour la première, son montage dynamique mais assez d’actualitésans imagination et avec une certaine insignifiance.
‘Welcome to Eden’ ne fonctionne pas à cause de ses problèmes de script insurmontables
Netflix
Son style audiovisuel s’accorde parfaitement avec l’arrière-plan pas vraiment de profondeur dramatique depuis bienvenue à l’éden; qui utilise aussi des sketches crus et des phrases figées, et n’arrive pas à établir de lien entre les protagonistes, dont ils n’élaborent pas trop la personnalité, et les spectateurs. Alors on se fout de ce qui leur arrive, et les méchants, qui apparaissent même soudainement selon qui, ne s’imposent pas du tout.
Comme si ces problèmes ne suffisaient pas, la prémisse principale et les manœuvres de l’histoire à ce sujet, qui nous rappellent également certains points de perdu (2004-2010), ils ne tiennent pas Comme il se doit. De plus, à la surprise de tout cinéphile attentif, même certaines scènes d’ouverture nous rappellent une autre fiction télévisée inoubliable sur les survivants du vol Oceanic 815 ; mais sans la capacité ou l’intention de nous laisser confus.
A cela s’ajoutent les manipulations, les manières de réagir de certains personnages et l’ignorance avec une incroyable incohérence ridicule pur; et quelques rebondissements violents sans justification, juste parce que, et non pertinents en attendant les réponses aux questions sur le mystère. Et un autre inconvénient, qui empêche de concevoir un lien oppressant, est souvent de détourner l’attention de la scène où se retrouvent les protagonistes.
La méchanceté et le sadisme inutiles
Netflix
Au-delà de tout ce qui précède et entre apparences arbitraires, slashs superflus et casting qui se comporte, le rush fondamental de bienvenue à l’éden réside dans ce l’origine du conflit dramatique n’est pas plausible. Le comportement ignoble des antagonistes n’est pas étayé de manière crédible, encore moins leur sadisme inhabituel. Il n’est pas nécessaire pour eux d’agir ainsi, et cela n’a pas le moindre sens. Surtout s’il est mêlé à une idéologie pouvoir des fleurs chupiguay.
Les transitions entre les scènes avec des images de l’environnement, et le passage des heures parfois en accéléré, sont similaires à celles de la saison dix de histoire d’horreur américaine (depuis 2011). La clôture du quatrième épisode s’élève au-dessus du reste de la proposition de Netflix en raison des sages décisions audiovisuelles de Daniel Benmayor; et le climax du huitième a été bien monté par Alberto Gutiérrez. Mais ces vertus ils ne peuvent pas la sauver de ses incohérences.
SOURCE : Reviews News
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