🍿 2022-04-12 12:39:54 – Paris/France.
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Nous avons sélectionné une dizaine de titres d’environ une heure et demie pour faire une parenthèse cinématographique nécessaire
Comme le savent ceux d’entre vous qui ont une famille, même en vacances, le temps peut être serré. Et lorsqu’il s’agit de choisir un film, il peut être plus réaliste d’en rechercher un qui dure environ une heure et demie avant un « blockbuster » de plus de deux. Netflix propose une bonne sélection de films concis pour faire cette parenthèse souhaitée. Ci-dessous, nous sélectionnons une dizaine qui ne déçoit pas, de la plus courte (81 minutes) à la plus longue (sans dépasser : 94 minutes).
1. ‘Où est mon corps ?’
Après les courts métrages acclamés ‘Skhizein’ et ‘Palmipédarium’ (tous deux disponibles sur YouTube), l’animateur français Jérémy Clapin surpris à nouveau avec son premier long métrage : l’histoire d’une main mutilée à la recherche de son propriétaire dans une course pleine de vertige et de terreur. Parallèlement à ce « thriller » au point de vue insolite, Clapin raconte aussi, déjà tourné vers le drame, comment cette main a fini par se séparer de son propriétaire. Le tout avec un style d’animation dynamique, à mi-chemin entre la 3D et les traits dessinés à la main. 81 minutes.
2. ‘chut (chut)’
Avant ‘The Haunting of Hill House’ et ‘Midnight Mass’, l’auteur d’horreur mike flanagan il avait obtenu un succès surprise avec ‘Hush (Silence)’, sa ‘Soirée d’Halloween’ particulière (en fait, il a refusé de diriger le ‘reboot’ 2018 de celle-ci, estimant qu’il avait déjà fait sa version ici). « Slasher » efficace entre quatre murs, raconte le siège d’un écrivain d’horreur sourd et muet (Kate Siegel, également co-auteur) par un harceleur domestique sans scrupules (le gentil, mais pas cette fois, John Gallagher Jr.). Cela aurait pu être encore plus intéressant sans dialogue, comme Flanagan l’a pensé pendant un moment, mais c’est toujours agréable à parler. 81 minutes.
3. « Un mauvais voyage »
Ceux qui connaissent l’humoriste radical Éric André, vous saurez déjà à quoi vous exposer avec n’importe lequel de vos projets : humour physique, absurde, dément et, avec tout, chaleureux et humain. Dans ce film, il croise ses pulsions les plus anarchiques avec une narration presque conventionnelle. Le ‘bad trip’ dont le titre nous fait rêver est le voyage de deux amis, Chris (André) et Bud (Lil Rey Howery, de ‘Let Me Out’), de la Floride à New York, suivis de près par la sœur forçat du second. L’histoire fictive cède régulièrement la place à de folles farces en caméra cachée dans lesquelles, en revanche, André lui-même sort le plus mal loti. 86 minutes.
4. « Le leurre »
Qui n’est pas intéressé par une refonte gothique et électro-pop de ‘La Petite Sirène’ ? Sans être parfait, ‘Le leurre’, révélation du réalisateur Agnieszka Smoczynska, est un film unique et irrésistible. Dans la Pologne des années 1980, deux jeunes sirènes, Plata (Marta Mazurek) et Oro (Michalina Olszańska), émergent des eaux et deviennent l’attraction vedette d’une boîte de nuit. Les chansons qu’ils interprètent sont également de brillants originaux de Barbara et Zuzanna Wrońska (du groupe indépendant Ballady i Romanse). Le problème (ou l’un d’entre eux) : Plata tombe amoureuse d’un homme, ce qui l’amène à prendre une décision traumatisante. 88 minutes.
5. ‘Ne respire pas’
Au début de la dernière décennie, l’Uruguayen Foi Alvarez Il a marqué un double KO avec son remake de ‘Infernal Possession’ et ce titre culte, tous deux mettant en vedette la grande Jane Levy. Incarnez Rocky, la femme chef d’un gang de voleurs qui entre pour piller la mauvaise maison, où un aveugle impitoyable les attend. La dérive psychotronique de l’argument n’est pas un problème, mais une motivation de plus. La rumeur s’est tellement répandue sur ses attractions que, commençant avec un budget de moins de neuf millions de dollars, il a fini par en rapporter cent cinquante-sept. 88 minutes.
6. « Les derniers survivants »
Dans cette surprise du festival de Sitges 2015, des jeunes traversent l’écran pour se retrouver piégés dans un film cinglant, camp variété, des années quatre-vingt. Après le méta plaisir, émotion importante : ce film a été le seul succès de l’actrice Amanda Cartwright (Malin Akerman), décédée dans un accident de voiture ; sa fille, Max (Taissa Farmiga), trouve dans l’aventure inattendue un moyen de relier les points émotionnels. Le directeur Todd Strauss Schulson il évite les formes indifférentes d’une trop grande comédie actuelle et recherche des solutions visuelles inventives. 91 minutes.
7. « Quelqu’un de spécial »
Jennifer Kaytin Robinson, créatrice de la série ‘Sweet/Vicious’, a fait ses débuts en long métrage avec cette comédie romantique vindicative, dans laquelle trois amies new-yorkaises font face à différentes formes de perte : Jenny (Gina Rodriguez), sa rupture avec son petit ami bien-aimé (Lakeith Stanfield) pour neuf ans; Blair (Brittany Snow), avec un gars qu’elle n’a jamais plus aimé, et Erin (DeWanda Wise), avec une version d’elle-même allergique à l’engagement. Parmi ses nombreuses trouvailles, une sélection musicale immaculée qui, de plus, remplit vraiment des objectifs narratifs : voyez ce résumé numérique émotionnel d’une relation à l’air de « Supercut » de Lorde. 92 minutes.
8. « La sorcière »
Alors que nous attendons avec impatience la première de ‘El hombre del norte’, il vaut la peine de récupérer les débuts de son réalisateur, Robert Egger, exercice de terreur (pure et dure, quoi qu’on en dise) au feu lent fascinant. Dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIe siècle, une famille puritaine reconstruit sa vie dans une ferme isolée de tout et de tous. Alors que des phénomènes maléfiques se développent autour de lui, la paranoïa grandit à la fois au sein de la famille et, dans ce cas, sur le canapé à la maison. Ce fut la révélation d’Eggers et d’Anya Taylor-Joy (« The Lady’s Gambit »), qui ont refusé un contrat à long terme sur Disney Channel pour faire quelque chose de diamétralement opposé. Il a bien fait. 92 minutes.
9. « Le dilemme du réseau »
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Regarder un film de moins (ou un peu plus) de quatre-vingt-dix minutes, ou défiler à l’infini pendant la même durée ? Le doute offense. le documentariste Jeff Orlowski (« À la recherche du corail ») rappelle les dangers et les lacunes des réseaux sociaux dans une œuvre parfois plus sensationnelle que recommandée, mais pleine de vérités inconfortables. Notamment celles fournies par le psychologue social Jonathan Haidt, qui, par exemple, pointe la corrélation entre la croissance des problèmes de santé mentale chez les adolescents (en particulier les préadolescentes) et l’utilisation accrue des smartphones. 94 minutes.
10. « Le rituel »
Avant le surprenant ‘La maison sombre’ (sur Disney+, mais… 107 minutes), David Bruckner Il avait déjà marqué la terreur de son empreinte avec le meilleur segment (cet enterrement de vie de garçon avec une démone) de l’anthologie ‘found footage’ ‘V/H/S’ ou ce grand ‘survival’ forestier. Adapté du roman du même nom d’Adam Nevill, il suit un groupe d’amis sur un malheureux sentier de randonnée à travers une forêt suédoise. Parfois, cela ressemble à la bonne suite jamais tournée de « The Blair Witch Project ». 94 minutes.
SOURCE : Reviews News
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