« 1899 » : la nouvelle sĂ©rie captivante des crĂ©ateurs de « Dark » est un mystĂšre scientifique troublant


« 1899 » : la nouvelle série captivante des créateurs de « Dark » est un mystÚre scientifique troublant...

🍿 2022-11-11 10:00:59 – Paris/France.

Une des sĂ©ries de Netflix Le plus commentĂ© ces derniĂšres annĂ©es est ‘Dark’, et il est frĂ©quent qu’il soit mĂȘme positivement mis en avant par ceux qui sont plus critiques Ă  l’égard de cette plateforme de Streaming. AprĂšs son achĂšvement en 2020, il a Ă©tĂ© rapidement annoncĂ© que ses crĂ©ateurs travaillaient dĂ©jĂ  sur « 1899 », un nouveau thriller d’horreur et de science-fiction qui s’ouvre ensuite 17 novembre.

SituĂ© sur un navire oĂč un groupe hĂ©tĂ©rogĂšne d’immigrants se rend aux États-Unis dans l’espoir de commencer une vie meilleure, ‘1899’ explore la multitude de complications qui surviennent lorsqu’ils trouvent un autre navire de la mĂȘme compagnie qui avait disparu des mois auparavant sans un tracer. Une prĂ©misse qui accroche rapidement le spectateur grĂące Ă  son mĂ©lange rĂ©ussi de tension et de mystĂšres.

Beaucoup de bonnes Ă©nigmes

La premiĂšre saison de ‘1899’ se compose de 8 Ă©pisodes et jusqu’à prĂ©sent j’ai eu l’occasion de voir les 3 premiers. En eux, il devient rapidement clair que derriĂšre tout se trouve le duo formĂ© par Baran bo Odar et Jantje Frieseun couple dans la vraie vie dont la relation professionnelle remonte Ă  2010, l’annĂ©e de la premiĂšre de ‘Silence of Ice’, le premier long mĂ©trage rĂ©alisĂ© par Odar.

J’entends par lĂ  d’abord une atmosphĂšre soignĂ©e et rarĂ©fiĂ©e, toujours au service de l’histoire. Cela est possible grĂące Ă  la fois Ă  un travail de rĂ©glage efficace Ă  bord du navire et Ă  une autre sĂ©rie de facteurs, de l’utilisation de la musique et des effets sonores Ă  tout ce qui se passe Ă  l’extĂ©rieur du navire. De cette façon, ‘1899’ devient une expĂ©rience avec des points communs clairs avec ‘Dark’, avec la particularitĂ© qu’ici il est plus facile de suivre ce qui se passeen partie Ă  cause de son engagement envers un casting international.

Je recommanderai toujours de regarder n’importe quelle sĂ©rie dans la version originale, mais dans ce cas, c’est particuliĂšrement essentiel, car tout au long de ‘1899’ diffĂ©rentes langues sont parlĂ©es et il y a des scĂšnes spĂ©cifiques dans lesquelles ce fait est vital pour que tout s’adapte selon le intĂ©rĂȘts de ses tĂ©lĂ©spectateurs, crĂ©ateurs. Et c’est que il y a des situations qui perdront tout leur sens avec le doublage.

De plus, cette distribution Ă©clectique sert Ă©galement Ă  ce que chacune des petites histoires qu’elle soulĂšve sĂ©parĂ©ment ait une entitĂ© plus grande qui lui soit propre. LĂ -bas, Baran bo Odar et Jantje Friese semblent vouloir donner une dimension plus Ă©motionnelle Ă  la sĂ©rie, un aspect dans lequel ils ne finissent pas de toucher la cible, puisque tout suscite plus d’intĂ©rĂȘt pour ce qu’ils cachent et comment cela est liĂ© Ă  leur motivations que pour sa profondeur dramatique. Peut-ĂȘtre aussi que tout le casting est conforme Ă  la solvabilitĂ© mais il n’y a personne qui brille avec une intensitĂ© particuliĂšreĂ©tant Andreas Pietschmann qui se dĂ©marque le plus en donnant vie au capitaine du navire.

Autres dĂ©tails de ‘1899’

Cela dit, l’un des grands succĂšs de la sĂ©rie est qu’elle parvient Ă  Ă©quilibrer le besoin d’un grand fil conducteur associĂ© Ă  ce qui s’est passĂ© sur l’autre navire et comment tout cela affecte le groupe d’immigrants avec des intrigues secondaires plus personnelles qui permettent certains les acteurs trouvent leur voix dans ‘1899’. En outre, Ces histoires se complĂštent. ayant suffisamment travaillĂ© pour qu’ils aient leur espace au lieu d’ĂȘtre conçus pour ajouter plus d’énigmes.

Et il est possible qu’ils n’aient encore rien clarifiĂ©, mais On apprĂ©cie qu’ils ne commettent pas l’erreur de le dilater excessivement et que chapitre par chapitre il y a un sens de progression nĂ©cessaire pour qu’il ne donne jamais le sentiment d’ĂȘtre un mystĂšre vide -reste la question de savoir s’ils sauront ĂȘtre Ă  la hauteur quand il s’agira de donner des rĂ©ponses-. Il est vrai que suffisamment d’importance est accordĂ©e Ă  la fin de l’épisode pour crĂ©er le besoin pour le spectateur de passer Ă  autre chose, mais sans tomber dans l’erreur que, par exemple, ‘Katla’ a fait de les utiliser comme des cascades qui n’aboutissaient que rarement Ă  quoi que ce soit. .Ă  la hauteur de ce qu’ils semblaient promettre.

Ce que j’ai ratĂ© un peu est tout ce qui a Ă©tĂ© dit Ă  l’époque que ‘1899’ Ă©tait une sĂ©rie de la terreur, quelque chose dont la prĂ©sence est quasi inexistante Ă  ce jour. Il est vrai que certaines graines sont plantĂ©es qui pourraient donner beaucoup de jeu de cette maniĂšre, mĂȘme si pour le moment cela n’est pas allĂ© au-delĂ  de tout ce qui est le plus dĂ©rangeant. Ce qui est curieux, c’est que la touche de science-fiction n’est pas exploitĂ©e Ă  fond non plus, mais elle est toujours prĂ©sente dĂšs la rencontre avec l’autre vaisseau.

Bref

Le premier contact avec ‘1899’ a Ă©tĂ© assez positif, puisqu’il engage avec son mystĂšre, il joue bien la carte que certains passagers ont de puissants secrets et possĂšde un travail de mise en scĂšne prenant. De plus, son seul inconvĂ©nient notable, Ă  savoir que les personnages n’ont dramatiquement pas tout le punch souhaitable, est quelque chose qui peut ĂȘtre amĂ©liorĂ© Ă  mesure que tout continue d’évoluer, puisque la fin du troisiĂšme Ă©pisode indique une plus grande importance de la dimension humaine. . Vous pouvez compter sur moi pour ĂȘtre lĂ  pour le savoir.

À Espinof:

SOURCE : Reviews News

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