Viktoria C.
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Les Choses Simples : Plongée dans les Coulisses du Tournage de ce Film Charmant
Vous vous demandez peut-être comment le film « Les Choses Simples » a pris vie ? Eh bien, accrochez-vous, car on va lever le voile sur les secrets de tournage de cette comédie française qui a su conquérir nos cœurs. Ce n’est pas tous les jours qu’on découvre les petits potins cinématographiques, alors autant en profiter !
Avant de plonger dans le vif du sujet, un petit rappel pour les retardataires. « Les Choses Simples », c’est une comédie made in France, sortie tout droit de l’imagination fertile d’Éric Besnard. Avec un budget de 5,9 millions d’euros, on est loin des blockbusters américains, mais croyez-moi, l’ingéniosité française n’a rien à envier à personne ! Le film, d’une durée de 1h35, nous offre une belle palette de couleurs et un format cinémascope (2,35:1) pour en prendre plein les yeux. Et pour ceux qui se poseraient la question, oui, c’est bien en français que ça se passe. Pas de panique si vous n’êtes pas bilingue !
L’histoire, en quelques mots ? Vincent, un entrepreneur qui réussit tout, voit sa vie trépidante mise sur pause par une panne de voiture, en pleine montagne, s’il vous plaît. C’est là qu’il croise la route de Pierre, un ermite des temps modernes, aussi à l’aise dans la nature que Vincent l’est dans un open space.
La rencontre improbable de ces deux zèbres va faire des étincelles et les pousser à se poser des questions existentielles. Du genre, « Suis-je vraiment heureux dans mon jogging en pilou-pilou ? » ou « Le bonheur, est-ce que ça se mange ? ». Vous voyez le tableau, une comédie humaine et touchante, avec ce qu’il faut de rires et de remises en question.
Qui sont les têtes d’affiche de cette aventure ? On retrouve Lambert Wilson, impeccable dans le rôle de Vincent, le businessman débordé. Et face à lui, Grégory Gadebois, qui incarne Pierre avec une authenticité désarmante. Le duo fonctionne à merveille, un peu comme Laurel et Hardy, mais en version zen et moins maladroite.
Marie Gillain vient compléter ce casting de choc, apportant sa fraîcheur et son talent. Sans oublier Betty Pierucci Berthoud, Magali Bonnat et Antoine Gouy, qui contribuent à la richesse de ce film.
Genèse du Projet : Quand une Pandémie Devient Source d’Inspiration… Ou Presque
Figurez-vous que l’idée du film a germé dans la tête d’Éric Besnard grâce à trois éléments, un peu comme une recette de cuisine un peu étrange. Primo, une passion pour le cinéma « simple » de John Ford. Oui, oui, le réalisateur de westerns ! Avec le producteur Vincent Roger, ils ont refait le monde du cinéma, et l’envie de raconter une histoire simple, basée sur une rencontre, a émergé. Secundo, la pandémie de Covid.
Ambiance masques, gestes barrières et paranoïa ambiante… Le réalisateur a été marqué par cette période où l’autre était potentiellement un danger. Ambiance ! Tertio, et c’est peut-être le plus important, une envie irrépressible de retravailler avec Grégory Gadebois. Un peu comme un réalisateur qui ne peut pas se passer de son acteur fétiche, vous voyez le genre.
Dans l’écriture du scénario, Éric Besnard voulait mettre en lumière le Janus qui sommeille en chacun de nous. Les deux faces d’une même pièce, le yin et le yang, appelez ça comme vous voulez. Il s’est aussi inspiré de la presse, et de sa vision parfois dramatique de la société. La peur de l’autre, le repli sur soi… Des thèmes universels, mais remis au goût du jour par notre époque formidablement anxiogène. L’idée était de confronter deux mondes que tout oppose, de faire tomber les barrières sociales, pour voir si, au fond, l’humanité peut encore triompher. Même entre un костюме cravate et un mec en tongs.
Casting : Grégory Gadebois, L’Évidence, Lambert Wilson, La Surprise
Pour Grégory Gadebois, c’était cousu de fil blanc. Acteur chouchou du réalisateur, le rôle de Pierre a été taillé sur mesure pour lui. Besnard le dit lui-même, Gadebois est de ceux qui lui font aimer le métier d’acteur. Belle déclaration, non ? Le réalisateur voulait explorer d’autres facettes de son jeu, notamment un côté plus léger, plus dansant. Un Gadebois danseur, qui l’eût cru ?
Pour Lambert Wilson, l’histoire est un peu plus rocambolesque. Au départ, le rôle de Vincent était à des années-lumière de ce qu’il est devenu. On parlait d’un acteur comique, souffrant du syndrome de l’imposteur. Ambiance Michel Leeb au bureau. Mais l’écriture ne convainc pas le réalisateur, en panne d’inspiration.
Et puis, lumière ! On lui souffle le nom de Lambert Wilson. Bingo ! L’acteur apporte une nouvelle dimension au personnage, et Besnard réussit enfin à boucler l’écriture. Wilson, après lecture du scénario, accepte le rôle. Comme quoi, parfois, il suffit d’une rencontre pour débloquer une situation, même dans le cinéma.
Tournage : L’Auvergne-Rhône-Alpes, Star Locale
L’essentiel du tournage s’est déroulé en Auvergne-Rhône-Alpes, entre août et octobre 2021. Décidément, cette région a la cote auprès des cinéastes ! Saint-François-Longchamp, Modane, Crozet dans le pays de Gex… Des noms qui fleurent bon les vacances à la montagne, les randonnées et le fromage qui pue. Si vous passez par là, vous pourrez peut-être reconnaître les paysages du film et vous imaginer Lambert Wilson et Grégory Gadebois en pleine action. Enfin, en pleine action… Façon de parler, hein. On est plutôt dans la contemplation et les dialogues philosophiques que dans les scènes de cascade à la James Bond.
Le choix de ces lieux n’est pas anodin. La montagne, la nature, l’éloignement de la ville… Tout cela participe à l’atmosphère du film, à ce contraste entre la vie trépidante de Vincent et la sérénité de Pierre. Un décor naturel qui apporte une authenticité et une beauté brute au récit. Et puis, soyons honnêtes, ça fait de belles cartes postales pour la promotion du film.
Voilà, vous savez tout (ou presque) sur le tournage des « Choses Simples ». Un film qui, sous ses airs de comédie légère, nous invite à réfléchir sur le sens de la vie, le bonheur et les choses essentielles. Et tout ça, avec humour et un casting impeccable. Alors, si vous ne l’avez pas encore vu, foncez ! Et si vous l’avez déjà vu, revoyez-le ! Parce que, comme on dit, les choses simples sont souvent les meilleures.
