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Aimons-nous vivants : critique du film et analyse des thèmes abordés

Aimons-nous vivants film avis: Faut-il courir au cinéma ou rester bien au chaud sous la couette ?

Aimons-nous vivants film avis: Faut-il courir au cinéma ou rester bien au chaud sous la couette ?

Alors, la question que tout le monde se pose, n’est-ce pas ? « Aimons-nous vivants« , le dernier cru de Jean-Pierre Améris avec Gérard Darmon et Valérie Lemercier, mérite-t-il vraiment une soirée cinéma, popcorn et tout le tralala ? Ou vaut-il mieux se lover sous un plaid avec une bonne tisane ? Accrochez-vous, on décortique ça pour vous, sans langue de bois (et avec un peu d’humour, parce que sinon, où va le monde ?).

Imaginez un peu le pitch : un chanteur de variété sur le retour, Antoine Toussaint (incarné par Gérard Darmon), bougon à souhait et avec des idées noires plein la tête. Ajoutez à cela une groupie sortie de prison, Victoire (Valérie Lemercier, toujours égale à elle-même… enfin, vous verrez), et vous obtenez « Aimons-nous vivants ». Sur le papier, ça sonne comme une comédie douce-amère, une réflexion sur la célébrité fanée et l’envie d’en finir. Mais, comme dirait l’autre, entre la théorie et la pratique…

L’histoire, ou plutôt, la pochade ?

Le film démarre sur les chapeaux de roues, enfin façon de parler. Antoine Toussaint, notre crooner déprimé, se produit à l’Olympia. Gérard Darmon, seul en scène, ambiance tamisée, reprend « Mambo italiano ». Là, on se dit, « Tiens, ça commence plutôt bien ! ». Patatras! AVC en direct live. Bon, l’ambiance festive retombe aussi sec. Hop, direction la case déprime aiguë pour Antoine. Suicide assisté en Suisse, voilà la solution radicale qu’il envisage. Logique, non ?

Notre star déchue, avec son imprésario (Patrick Timsit, en mode roue libre, apparemment), prend donc le train pour Genève. Et là, re-patatras! Victoire, la groupie envahissante, le reconnaît et lui colle aux basques comme un chewing-gum sous une semelle. Le voyage en train se transforme en enfer sur rails pour Antoine. Elle s’incruste même dans sa voiture à l’arrivée. Sympa, l’ambiance, vous trouvez pas ?

Darmon, Lemercier, Timsit : le trio qui patine ?

Gérard Darmon, en chanteur bougon et suicidaire, ça pourrait marcher. Il a la gueule de l’emploi, le bougon. On imagine un mélange entre Michel Delpech et Jacques Brel, rien que ça ! Valérie Lemercier, en groupie hystérique, c’est du Lemercier pur jus. Envahissante, horripilante, le descriptif critique ne mâche pas ses mots. Patrick Timsit, en imprésario maternant, lui, semble être parti en roue libre. On se demande bien ce que ça peut donner à l’écran.

Le film fait des clins d’œil à des classiques comme L’Emmerdeur avec Lino Ventura et Jacques Brel. Victoire, la passagère, serait fan de ces références. Hommage ou manque d’originalité ? À vous de juger, si vous osez l’aventure.

Fin de vie, célébrité : les thèmes abordés… ou effleurés ?

Le film se veut une réflexion sur la fin de vie et le suicide assisté. Thématique à la mode, il faut dire. Le cinéma s’en empare, avec plus ou moins de bonheur. On nous cite La chambre d’à côté d’Almodovar, Le Dernier souffle de Costa Gavras, ou encore On ira d’Enya Baroux. Des références ambitieuses, il faut l’admettre.

Il y a aussi cette idée de célébrité déclinante, de solitude. Le chanteur sur le retour, c’est un archétype, mais ça peut être poignant. Sauf que, selon les critiques, le film peine à vraiment explorer ces pistes. On reste en surface, dans la « pochade téléphonique », comme ils disent.

Mise en scène : mécanique et téléphonée ?

Les critiques sont unanimes : les péripéties s’enchaînent de manière mécanique. C’est « téléphoné », prévisible, sans surprise. Les acteurs peinent à « ranimer l’encéphalogramme plat » du film. Aïe, ça pique un peu, non ?

On nous parle d’une ambiance mélancolique, malgré une aspiration à la comédie romantique. Le mélange des genres est parfois délicat, surtout quand la mayonnaise ne prend pas. On dirait bien que c’est le cas ici. Dommage, non ?

« Aimons-nous vivants » : un titre ironique ?

Le titre du film est emprunté à un tube de François Valéry. Les paroles disent : «N’attendons pas que la mort nous trouve du talent, aimons-nous vivants». Belle devise, en théorie. La chanson est même diffusée à la fin du film, pendant le générique, comme une morale. Sauf que, quand le film est jugé « sans véritable souffle ni talent renouvelé », le titre prend une tournure un peu ironique, vous ne trouvez pas ?

Verdict final : talent mort-né ?

En conclusion, les critiques sont plutôt sévères avec « Aimons-nous vivants ». Film « à bout de souffle », « pochade téléphonée », « potentiel gâché »… Ça ne donne pas vraiment envie de se précipiter au cinéma, soyons honnêtes.

La phrase qui résume peut-être le mieux l’avis général ? « Peut-être aurait-il fallu attendre que la mort s’en mêle pour que ce film à bout de souffle retrouve un brin de talent… » Ouch. C’est direct, c’est cash, mais c’est clair. Alors, notre conseil ? Si vous avez vraiment très envie de voir Gérard Darmon chanter « Mambo italiano » et Valérie Lemercier faire du Lemercier, allez-y. Sinon, un bon plaid, une tisane, et un bon vieux film, ça peut être une option plus… vivante, finalement.

Et vous, tenterez-vous l’expérience « Aimons-nous vivants » ? Dites-le nous en commentaires !

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Written by Viktoria C.

Viktoria has extensive professional writing experience including technical and report writing, informational articles, persuasive articles, contrast and comparison, grant applications, and advertisement. She also enjoys creative writing, content writing on Fashion, Beauty, Technology & Lifestyle.

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